Une classe fermée à l’école Élisabeth-Turgeon
Le Centre de services scolaire des Phares confirme la fermeture d’une classe à l’école Élisabeth-Turgeon de Rimouski où le taux d’absentéisme lié à la COVID-19 avaient atteint plus de 60 % mercredi.
« Nous avons donc pris la décision de fermer la classe pour le reste de la semaine. La suspension des cours est d’une journée et demie (soit mercredi après-midi et jeudi puisqu’une journée pédagogique était prévue ce vendredi 4 février. Pour cette raison, nous avons pris la décision de ne pas effectuer de prêt de matériel informatique. Il n’y a pas d’enseignement à distance, mais les parents ont reçu un plan de travail pour leur enfant. Le retour en classe s’effectuera donc le mardi 8 février puisque lundi est une journée de congé préscolaire », indique la conseillère en communication au Centre de services scolaire des Phares, Zoé Ross-Lévesque.
D’autres classes en enseignement à distance
Mme Ross-Lévesque confirme que d’autres classes sur le territoire sont en enseignement à distance. « Chaque classe fonctionne de la meilleure manière selon les différents cas qui se présentent. Les élèves, comme les enseignants et les parents doivent s’adapter, mais les directions d’établissements prennent les meilleures décisions en fonction de la réalité du terrain. Chaque établissement scolaire suit l’évolution du taux d’absence des élèves et gère le mieux possible les situations chaque jour ».
Du personnel du ministère dans les classes
Afin de prêter main-forte au réseau scolaire, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a annoncé jeudi que le personnel du ministère de l’Éducation pourra aller, sur une base volontaire, faire de la suppléance ponctuelle dans les écoles.
Pour ce faire, les employés pourront être libérés de leurs tâches habituelles tout en maintenant leurs conditions de travail, c’est-à-dire sans être pénalisés par rapport à leur salaire ou à leur banque de congés de maladie, par exemple.
Bon nombre d’employés du Ministère sont d’anciens enseignants ou enseignantes ou professionnels et professionnelles qui pourront certainement mettre à profit leur expertise au bénéfice des élèves. Les personnes qui le désirent peuvent manifester dès maintenant leur intérêt à leur gestionnaire. Les centres de services scolaires et les commissions scolaires pourront évaluer les candidatures très prochainement.
Revoir les façons de faire
« La pénurie de main-d’œuvre nous pousse à revoir nos façons de faire, à nous réinventer et à penser différemment. Lorsqu’une employée du Ministère nous a fait part de cette idée, j’ai aussitôt demandé à ce qu’on la mette en place. Je remercie non seulement cette personne, mais aussi tous ceux et toutes celles qui ont travaillé fort au Ministère pour que cette idée se réalise. Je n’ai aucun doute que le personnel du Ministère, qui a de surcroît une connaissance du réseau, sera d’un bon soutien sur le terrain. »
Afin, notamment, d’attirer de nouvelles ressources dans le domaine de l’éducation, rappelons qu’au cours des dernières semaines le gouvernement a également annoncé une série de mesures dans le cadre de sa vaste Opération main-d’œuvre, dont les bourses Perspective Québec et un incitatif financier favorisant un retour à l’enseignement du personnel retraité.