Une source de financement pour la cathédrale
La mise en vente du Grand séminaire servirait en partie à financer une portion de la restauration de la cathédrale de Rimouski.
C’est ce qui ressort des informations qui circulent aujourd’hui sur une récente rencontre entre l’archevêque de Rimouski, Denis Grondin, et les administrateurs du Grand séminaire. Celui-ci est géré par une corporation indépendante, mais l’Archevêque a conservé le pouvoir d’imposer certaines décisions.
Le blogueur Jean-Claude Leclerc a lancé la nouvelle de la mise en vente du Grand séminaire sur Facebook ce matin, alors que la Société Radio-Canada (SRC) confirmait l’information en milieu de journée. Selon la Société d’État, le prix demandé pour le Grand Séminaire est de 3 M$, soit 250 000 $ de plus que l’évaluation municipale.
Toujours selon Michel-Félix Tremblay de la SRC, cinq entreprises de la région ont été approchées pour acquérir l’édifice et une des conditions posées est la conservation du caractère patrimonial du bâtiment qui aura bientôt 100 ans (plus ou moins 1930). Plutôt que d’être démoli, le bâtiment pourrait offrir du logement. Il sert actuellement à des locations de chambres et de bureaux. Un terrain adjacent sur la propriété serait attrayant comme investissement.
Ampleur des travaux
Quant à la cathédrale, l’Archevêché et la Fabrique ont annoncé la semaine dernière le dépôt d’une demande de financement au Conseil du patrimoine religieux (CRPQ). Les besoins en travaux sont maintenant évalués à 4,5 M$, dont 2 M$ pour les travaux les plus urgents.
Lorsque la demande d’aide financière déposée au CPRQ sera acceptée, le président de la Fabrique Saint-Germain, Jean-Paul Heppell, assure que la Fabrique pourra, dans le cadre d’un montage financier réaliste, et avec l’appui de l’Archevêché de Rimouski, assumer sa contribution de 30% des coûts de remise en état de la cathédrale.