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Nouvelle de 19 h

Voyage dans le temps … de l’École

Témoignage d’une pionnière pour clore les quarante ans
Une photo de groupe de l’École en 1983 (photo courtoisie, fournie par Isabelle Allard)

L’École de danse Quatre Temps, une institution bien connue à Rimouski trace un bilan très positif de ses quarante ans.

Il s’agit d’une entreprise culturelle d’envergure qui a vu le jour en 1981 grâce au travail et à la détermination de quatre jeunes femmes. Pour clore ce quarantième anniversaire, Le Journal Le Soir a tenu à rendre hommage à ces pionnières dont Isabelle Allard, jointe par l’auteure de ces lignes aujourd’hui.

Isabelle Allard (photo courtoisie fournie par Isabelle Allard)

Isabelle Allard avait alors 18 ans ; Carole Desroches en avait 22, tout comme Josée Vermette, tandis que Darleen Caron en avait 16, à l’époque où elles ont fondé l’École ensemble.

Isabelle Allard à l’époque (photo courtoisie fournie par Isabelle Allard)

Isabelle Allard, qui vit maintenant à Lévis, raconte comment les quatre jeunes femmes ont créé une école de danse aussi réputée : « Il y avait déjà l’École de ballet de Rimouski, avec Claire Courtois, qui a fusionné avec l’École de danse Quatre Temps, quelques années plus tard, mais il y avait une autre école de danse – que je ne nommerais pas nécessairement – dont on faisait partie à ce moment-là et nous n’étions pas très à l’aise avec les fonctionnements de cette école. »

Elle explique que l’idée de lancer une école de danse leur a été suggérée par un autre organisme de danse folklorique : « On nous a dit, vous auriez les compétences pour le faire. »

Les quatre jeunes femmes étaient en effet déjà des professeures de danse.

Soutien de la Ville

Isabelle Allard explique qu’elles ont beaucoup collaboré avec la Ville de Rimouski pour mener à terme le projet : « La Ville n’était jamais loin pour nous aider dans les premières années. »

Elle précise que si le nom de Darleen Caron n’apparait pas dans les papiers légaux, étant donné son jeune âge à l’époque, elle est tout de même l’une des quatre fondatrices de l’École, d’où le nom : « Le nom de quatre temps vient de deux choses : du fait qu’on était quatre et du fait que la musique souvent qu’on utilisait en danse jazz se comptait sur quatre temps, dans la plupart des cas. On a décidé de faire un petit amalgame avec ça et le nom est resté. »

Quarante ans

Dans le cadre du quarantième anniversaire de l’École de danse Quatre Temps, madame Allard a été contactée par Johanne Potvin, la directrice générale de l’école, pour renouer les liens qui unissaient les fondatrices de l’École.

Elles se sont rencontrées via Zoom, avec Josée Vermette, Carole Desroches et Julie Valois, enseignante et médiatrice culturelle à l’École de danse Quatre Temps : « elles nous ont interviewés un peu, elles nous ont fait parler et ça nous a fait du bien. Ça nous a fait du bien qu’on nous demande c’est quoi, c’est quoi qu’on a fait dans ce temps-là, comment ça commencé et tout ça donc oui c’est important pour nous et la plupart de nous on a continué dans la danse. Bien sûr, maintenant on a 60 ans et plus donc on n’est pas tellement active, mais on a quand même continué une autre bout de temps alors la danse c’est encore très important pour nous et jamais on ne va oublier que Quatre Temps c’était notre petit bébé dans ce temps-là, qui était vraiment tout petit. »

L’École de danse Quatre Temps s’est beaucoup agrandie avec les années : elle est affiliée au réseau d’enseignement de la danse et participe au programme danse étude, en plus de s’être amalgamée à l’École de ballet de Rimouski : « d’ailleurs l’École de danse Quatre temps est considérée comme l’une des plus grosses écoles de danse de la province de Québec. »

Du côté de l’administration

La directrice générale, Johanne Potvin, explique que Julie Valois a travaillé de près avec les fondatrices dans le cadre du quarantième anniversaire de l’école : « Pas seulement pour les présenter, mais aussi faire le lien entre tout le travail qui a été réalisé dans les quarante dernières années. »

« Pour souligner le quarantième anniversaire, nous avons vraiment visé à toucher la communauté. Dans nos activités, nous avons lancé le défi EDQT qui invitait les écoles, les organismes communautaires, les entreprises, la municipalité, à pratiquer le défi EDQT. Donc c’était une chorégraphie, on a fait des vidéos de tuteurs pour apprendre la chorégraphie, les gens se filmaient sur vidéos et nous transmettaient la chorégraphie. Ce qu’on voulait pour le quarantième anniversaire, c’était de faire danser la population, la communauté en général », ajoute Madame Potvin.

Le quarantième anniversaire de l’école a également été l’occasion de faire de nouvelles choses : « On a aussi présenté notre première danseuse de résidence de création en danse. On a travaillé avec le Musée régional de Rimouski pour diffuser Marie-Maxime Ross, une artiste émergente. On a fait un beau partenariat. »

L’École de danse Quatre Temps a également participé à RikiFest.

Certains noms importants

Isabelle Allard conclut qu’il est important pour elle de ne jamais oublier Claire Courtois, qui s’est occupée de l’École de ballet classique pendant plusieurs années : « Puisqu’elle s’est incorporé à l’École de Danse Quatre Temps, j’aime bien l’idée qu’on ne l’oublie pas non plus, elle a eu un apport très important dans la danse à Rimouski. »

Elle souligne également le travail de Claire Martin et d’Hélène Duchesne, deux professeures de danse qui ont été beaucoup impliquées à Quatre Temps et qui continuent aujourd’hui d’évoluer dans le monde de la danse. 

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