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Gaétan Bérubé navigue entre deux eaux

Gaétan Bérubé et ses deux romans parus au printemps (Photo: Véronique Bossé – journallesoir.ca)

L’auteur Gaétan Bérubé annonce qu’il vient de publier deux nouveaux romans « Marco et Sophie épatent la galerie » et « La chute des amigos ».

Originaire du Bic, l’auteur, qui a été éducateur spécialisé en Centre Jeunesse pendant 35 ans, présente deux livres à saveurs complètement différentes, l’un étant un roman jeunesse et l’autre étant un roman policier.

« Marco et Sophie épatent la galerie »

Ce roman raconte l’histoire de Marco, un jeune garçon d’origine haïtienne qui vit en Gaspésie : « À l’école ce n’est pas évident non plus parce qu’il a un problème de dyslexie, ce qui fait qu’il est dans une classe adaptée. C’est un jeune très résilient, qui n’abandonne pas. »

C’est aussi l’histoire de Sophie, une jeune fille originaire de Trois-Rivières qui va s’installer en Gaspésie avec sa famille : « Il va donc l’aider à s’intégrer, simplement par gentillesse et elle va devenir une amie. Elle a aussi une particularité : elle un trouble du déficit de l’attention. »

L’auteur ajoute : « Je trouve qu’ils se complètent parfaitement dans leur différence, ils s’acceptent mutuellement comme ils sont, même si parfois, il y a des accrochages. »

Ce que souhaite Marco, c’est de se démarquer. Après des discussions et plusieurs accrocs, il va en venir à avoir une idée très particulière : « cette idée, il va la mener à terme avec sa copine, malgré les difficultés. »

Un schéma récurrent

La résilience et la persévérance sont donc deux thèmes importants : « Malgré les différences, tu peux quand même réussir là où d’autres peut-être ne pourraient pas réussir. »

Dans ses œuvres jeunesse, l’auteur a tendance à faire passer des messages, à faire réfléchir sur des valeurs sociales, dans l’idée que les jeunes en retiennent quelque chose.

« La chute des amigos »

« C’est un « polar » (roman policier) qui s’adresse à un public de 15 et plus. C’est une enquête policière qui relate l’histoire de quatre couples qui sont amis depuis pratiquement toujours. Ils projettent une image très « réglo », mais quand on se met à gratter un peu, on s’aperçoit que ce n’est peut-être pas aussi beau qu’on le pense. Il va y avoir des décès qui vont se produire, les uns derrière les autres. Des décès qui semblent être accidentels au départ, mais l’enquêteur qui va être appelé sur les lieux de l’accident, va commencer à trouver ça bizarre que ce soit toujours dans ce groupe-là que ça arrive. Ce qui fait en sorte qu’il va se mettre à questionner les gens. »

Si l’auteur a davantage l’habitude d’écrire des romans jeunesse, il affirme prendre goût au genre littéraire qui s’adresse aux plus vieux. D’autant plus que les commentaires qu’il en reçoit sont positifs : « Si on me disait que j’écris des navets, je ralentirais la cadence, mais somme toute, ce sont des livres que les gens semblent apprécier, ça se vend bien et c’est une lecture qui peut se faire en quelques heures. »

Une histoire « ordinaire »

Il estime que ce qui différencie son roman des autres romans policiers, c’est qu’il a voulu faire quelque chose de plus ordinaire : « quand tu lis des romans policiers, il est souvent question de faits incroyables : les auteurs en rajoutent beaucoup et c’est correct, j’aime ça. Mais pour avoir parlé à certains policiers, ils m’ont dit : ce n’est pas toujours comme ça, des fois c’est plate, des fois ce n’est pas si compliqué et des fois on sait c’est qui, mais on n’a pas les preuves. Donc j’ai fait quelque chose de standard, une enquête qui aurait facilement pu se produire au Québec. »

« J’aime écrire des histoires ordinaires, qui se passent avec des gens ordinaires. Ça n’empêche pas qu’il puisse se passer des trucs phénoménaux. C’est du réel que je transforme et que je romance », conclut-il.

Séance de dédicace

L’auteur sera présent à la librairie l’Alphabet, ce samedi 7 mai, de 14 h à 16 h pour signer ses deux nouvelles œuvres.

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