Le dossier de la Maison des jeunes continue de progresser

Chantale Marin, qui s’était présentée aux élections pour le quartier Saint-Robert en novembre dernier, continue de travailler au développement de son dossier concernant l’implantation d’une Maison des jeunes, à l’ancienne maison du gardien, du parc Lepage.

Étant donné l’emplacement de cette maison à l’entrée du parc Lepage, le projet de madame Marin se veut être une solution aux problèmes de bagarres qui sont rapportés.

« On sait que la maison des jeunes dans ce secteur est très importante parce que nous, notre but, ce serait de mettre deux intervenants à temps plein et deux intervenants à temps partiel. Ce qui ferait qu’il y aurait une certaine surveillance dans le parc Lepage, ce qui diminuerait une partie de la problématique. Je ne dis pas que c’est la solution complète, mais ça aiderait à résoudre une partie du problème, tout en collaborant avec les différents intervenants qui sont déjà sur place : la Sûreté du Québec, la Ville, on veut travailler en collaboration constante avec eux. On veut aussi travailler en collaboration avec les autres maisons des jeunes, parce que les jeunes qui vont être là sur l’heure du dîner et après l’école, ce sont des jeunes de toutes les autres maisons des jeunes que l’on va recevoir », explique Chantale Marin.

Les prochaines étapes

Ce projet contient plusieurs étapes auxquelles madame Marin et son équipe s’affairent.

« Présentement nous avons eu ce qu’on appelle les lettres patentes pour confirmer que nous sommes un organisme à but non lucratif. La demande est faite, nous attendons toujours après la Ville, en ce qui concerne l’évaluation de la maison, pour savoir qu’est-ce qui en est. J’ai vu monsieur Caron, vendredi passé, lors de la fête du quartier de Saint-Robert et il m’a dit que c’est en processus pour l’évaluation. C’est sûr que c’est un point qui est très important dans notre dossier parce qu’on le veut ou non, c’est avec ça qu’on va pouvoir aller faire des demandes de dons d’aides de la communauté, pour que ça coûte le moins cher possible à la municipalité. On essaie de faire en sorte que ça coûte le moins cher possible à la municipalité. C’est sûr qu’on a un contracteur. Ça fait un moment que je n’ai pas discuté avec lui parce que présentement c’est les vacances et tout le tralala et c’est un été où ils ont un gros achalandage, mais on en est processus avec un contracteur. Il serait intéressé à embarquer dans le dossier, mais on attend toujours après l’évaluation de la Ville en ce qui a trait à la maison. Afin de voir si elle peut être restaurée ou non. La Ville nous demande un plan d’affaires, c’est ce qu’on est en train de faire avec la SOPER. On aimerait le finaliser à la mi-septembre, pour être capable de le donner à la Ville, parce que la Ville veut voir la pérennité de la maison des jeunes.

La construction du conseil d’administration

Un autre aspect important dans la réalisation de ce dossier est la construction d’un conseil d’administration : « Nous sommes également en train de former notre CA, on cherche des gens qui seraient intéressés à embarquer avec nous, parce que présentement nous sommes trois, alors nous cherchons d’autres personnes qui voudraient embarquer avec nous. »

Des idées, des solutions et beaucoup d’enthousiasme

Madame Marin raconte qu’elle est déjà en train de réfléchir à des activités qui pourraient avoir lieu dès septembre, que la Maison des jeunes soit alors installée dans le parc, ou non.

« On est également en train de regarder pour commencer à faire des activités dès septembre, dans le parc Lepage, même si on n’est pas établi dans la maison physiquement, on est en train de regarder pour faire des activités de toute façon, en plein air, pour occuper le parc. Des activités comme un groupe de lecture, du yoga, du karaté, de la photographie. J’aimerais bien trouver une personne en photographie. Les jeunes ont tous des cellulaires, alors ils pourraient faire des photos et suites à ça, on pourrait regarder pour faire une exposition avec les photos que les jeunes auraient prises durant l’année. »

Malgré les embûches, l’équipe qui se trouve derrière ce projet est déterminée à le voir arriver à terme : « Oui, on a espoir, on travaille très fort là-dessus. Comme je disais à monsieur le maire, lors d’une séance d’information concernant le parc Lepage, oui des portes ça se ferme, mais il ne faut pas oublier qu’on est capable de les ouvrir aussi. Il n’y a rien qui va nous arrêter. On va toujours trouver une solution aux problèmes, de toute façon, il y a toujours une solution pour chaque problème. »

Répondre à une demande

Enfin, malgré le fait qu’il existe déjà des Maisons des jeunes à Rimouski, madame Marin explique que d’en instaurer une au parc Lepage viendrait tout de même répondre à une demande, en plus d’offrir une Maison des jeunes, beaucoup plus proche pour les étudiants du Paul-Hubert.

« Quand on a rencontré le conseil étudiant de l’école Paul-Hubert, ils trouvaient que c’était une très belle idée, parce que l’autre maison des jeunes, elle est trop loin pour eux. Pour une question de sécurité, ils ont quand même deux grosses rues à traverser, qui sont assez passantes. En plus, ce que les jeunes disaient c’est : on ne veut pas mettre à part ceux qui causent des problèmes dans le parc, au contraire on veut les intégrer. Donc le but aussi de la maison des jeunes, c’est d’intégrer ceux qui ont une problématique, tranquillement pas vite, c’est de les amener à côtoyer la maison des jeunes aussi. Je suis une mère de famille, de deux jeunes adultes, un garçon de 23 ans et une fille de 18 ans, puis j’ai toujours eu à cœur les jeunes.