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Demain – épicerie zéro déchet : le nouveau commerce en ville

Demain – épicerie zéro déchet (Photo: journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Comme l’indique son nom, Demain – épicerie zéro déchet, permet aux rimouskois et aux rimouskoises de se procurer une vaste gamme de produits locaux, tout en appliquant le principe du zéro déchet.

Située au 206 de la Cathédrale à Rimouski, l’entreprise qui est ouverte depuis moins d’un mois est l’initiative de deux jeunes entrepreneurs, Quentin Bellenger et Florence Guay.

Métal du Golfe_VF

 « On veut diversifier les produits, avec les demandes des clients d’abord pour qu’on puisse grandir avec eux, plutôt que de proposer trop de produits. En tant qu’entrepreneurs, on veut aussi éviter d’avoir des produits qui sortent moins et de se mettre à défaut », rapporte monsieur Bellenger.

Des condiments aux légumes, aux produits ménagers, le commerce a déjà une offre diversifiée.

Un peu d’historique

Il s’agit de la première entreprise des deux jeunes propriétaires.

« Florence a fait un cours à l’École des entrepreneurs du Québec, en ligne. Ç’a m’a permis de suivre un peu avec elle. Il y a certaines parties que nous avons fait ensemble au démarrage, comme la mission et les valeurs. Nous avons fait notre plan d’affaire à travers ce cours : Florence l’a vraiment plus rédigé que moi. Elle a vraiment travaillé fort là-dessus. »

« À ce moment-là, j’avais un emploi en même temps et nous sommes allés présenter notre projet aux différents organismes de financement. On est arrivé avec notre plan d’affaire déjà tout fait, alors c’était déjà un bon pas de fait. Ensuite, nous avons attendu, on s’est préparé, on a fait les commandes d’équipements, etc. Nous avons signé le bail du local le 20 juin je crois et nous avons commencé les travaux directement après. »

Un concept qui intéresse

Malgré sa récente apparition dans Rimouski, l’épicerie connaît déjà un certain succès. 

« Le retour des gens est super intéressant, il y a beaucoup de gens qui viennent nous visiter pour fouiner ou découvrir un peu le concept et ce sont des gens de toutes les tranches d’âges. On est assez surpris parce que nous avions ciblé comme clientèle les 18-25 ans, donc les étudiants, mais finalement on voit surtout des jeunes familles, des personnes âgées qui viennent s’intéresser au concept. »

La station de départ (Photo: journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Si le copropriétaire indique que plusieurs clients savent déjà comment fonctionne le commerce, une station est tout de même en place à l’entrée pour expliquer le principe. De plus, une boîte de pots vides à donner y est installée tout près.

Faire rayonner les productions locales

Un autre aspect central du commerce est la vente de produits locaux.

« Ce que j’apprécie le plus, c’est de travailler avec les produits locaux et d’en trouver dans toutes les listes – parce qu’il y a déjà des listes qui ont été faites au Bas-Saint-Laurent pour les producteurs locaux – alors je regarde quelles sont les solutions pour vendre ces produits en vrac. Pour l’instant, nous avons le ketchup, le miel, les légumes », explique monsieur Bellenger.

La page Facebook de l’épicerie contient d’ailleurs une liste des produits disponibles, ainsi que leur provenance.

Un temps d’adaptation

Quentin Bellenger conclut avec un message qu’il souhaite adresser aux gens.

« J’ai envie que les gens soient sereins avec ça. Ç’a prend du temps faire du vrac et nous aussi ça nous prend du temps pour nous adapter aux besoins des gens et pour trouver les façons de faire pour mettre les produits en vrac. Ce n’est pas toujours évident : beaucoup de gens nous demandent du lait en vrac, mais du côté de la conservation et des reprises des consignes, il y a des contraintes techniques, mais qu’on est content d’avoir et pour lesquelles nous allons trouver des solutions. »

« Pour les clients, qu’ils prennent ça une étape à la fois : venir une fois pour des produits plus faciles, comme du riz et de la farine et augmenter progressivement sa part de zéro déchet. On ne sera jamais une épicerie « complète », mais ce qu’on veut c’est au moins la base et que ce que les gens ont envie d’avoir à tous les jours on puisse le trouver et presque avoir une position d’épicerie de quartier. »

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