Océanic > « On est capable de les jouer » – Serge Beausoleil
Océanic

« On est capable de les jouer » – Serge Beausoleil

Deux matchs face à Sherbrooke, vendredi et dimanche
L’ex-directeur-gérant et entraîneur-chef de l’Océanic, Serge Beausoleil (Photo journallesoir.ca- René Alary)

Un gros week-end attend l’Océanic avec ses deux affrontements contre le Phoenix de Sherbrooke, vendredi à Rimouski et dimanche en Estrie.

Le Phoenix, c’est la deuxième meilleure équipe de la LHJMQ avec un dossier de 13-2-1-1 pour 28 points après 17 rencontres. Et, la deuxième défaite est très récente, mardi à Shawinigan, face à une équipe qui venait d’en perdre neuf de suite.

« Malheureusement pour eux et pour nous, quand tu perds un match contre une équipe de bas de classement, le match d’après, surtout quand c’est Stéphane Julien qui coach, ils vont être prêts. Mais, en même temps, on sait à quoi s’attendre. En anglais, on appelle ça un benchmark, c’est-à-dire un très beau test pour l’équipe. Il faudra être prêt, on est capable de les jouer », a expliqué Serge Beausoleil au terme d’une longue séance d’entrainement de sa troupe jeudi midi.

Il devrait n’y avoir qu’un seul changement dans l’alignement par rapport au dernier match gagné 12-4 face à Chicoutimi. Jude Campbell devrait être absent en raison d’une blessure mineure. Ce qui signifie que Lyam Jacques va effectuer un retour. 

Gardiens : l’alternance achève

La décision concernant le gardien partant n’avait pas été prise au moment du point de presse. Le rendement des deux hommes masqués ne satisfait pas pleinement l’entraineur-chef. Plus tôt cette semaine, il a répété que son équipe accorde un peu trop de buts pour le nombre de chances de marquer qu’elle donne. Il annonce que le système d’alternance tire à sa fin. Jusqu’ici, Patrik Hamrla a obtenu dix départs et Gabriel Robert, neuf.

« Les deux vont voir de l’action en fin de semaine et je souhaite voir un de mes deux gardiens prendre la pôle. On n’est plus à l’heure de la rotation, on veut des gars qui compétitionnent à l’interne. Je veux des compétiteurs devant le filet. Ça va aider l’équipe. Le message est clair. Ils ont droit à l’erreur, mais c’est la même chose avec les gardiens qu’avec les marqueurs. Je ne peux pas forcer un marqueur à marquer des buts, je veux qu’il fasse des actions offensives et je ne peux pas forcer un gardien à donner très peu de buts, mais je veux qu’il reste dans le présent », insiste l’entraineur-chef.

Simon Maltais

Simon Maltais (Photo Journal Le Soir – René Alary)

Un de ceux qui affichent une belle stabilité à la ligne bleue est Simon Maltais, un arrière fiable qui donne du très bon hockey à son entraineur et directeur-gérant qui l’a repêché aussi loin qu’en 14e ronde en 2019.

« Jusqu’à maintenant, ça va pas pire pour moi. L’équipe a commenté plutôt lentement. On gagne plus souvent, bien qu’on ait encore des difficultés à l’étranger. Ça va venir avec le temps », mentionne-t-il.

Maltais forme, régulièrement, un duo avec Charles Côté. À 6 pieds 5 pouces, il est le plus petit des deux ! Car Côté fait 6 pieds 6 pouces. Deux grandes tours à contourner pour les attaquants adverses.

« Ça fait presque un an qu’on joue ensemble. On se connait bien et on se complète bien sur la glace », affirme Maltais qui a marqué son premier but de la saison dans la victoire écrasante face à Chicoutimi, mardi soir. 

« Je n’accorde pas beaucoup d’importance à mes buts marqués, mais c’est plaisant d’aider l’équipe. C’est ma troisième année et je travaille fort avec nos entraineurs. On travaille beaucoup avec Donald (Dufresne), il nous pousse. Beaucoup sur les petits détails et notre positionnement sur la glace. »

L’Océanic sera en quête d’une 8e victoire consécutive à domicile. « Sherbrooke va être prêt. Ils viennent de perdre contre Shawinigan », souligne Maltais.

Facebook Twitter Reddit