« Ils savent bien jouer sur leur glace »

L’Océanic, qui est une séquence difficile depuis plus de deux semaines, jouera un match de la plus haute importance vendredi soir quand il visitera les Saguenéens de Chicoutimi.

Après avoir occupé le troisième rang de l’Association de l’Est depuis quelques mois, l’Océanic a glissé 4^e et est menacé de se retrouver 5^e, ce qui signifierait d’amorcer les séries sur la route.

Classement 3^e, 4^e et 5^e position

• Équipe            PJ        PTS
• Moncton         63        67
• Océanic           64        67
• Chicoutimi      64        66

Calendrier de 68 parties

0-3 à Chicoutimi

L’Océanic a battu les Saguenéens quatre fois à la maison, mais a perdu ses trois premières parties au Centre Georges-Vézina, une patinoire de dimension olympique. 

« Il est bien évident que les Saguenéens savent très bien jouer leur patinoire. Ils montrent un des dossiers les plus reluisants à domicile (6^e sur 18 avec une fiche de 20-9-2-1) parce que c’est une glace atypique dans le circuit, la seule. On sait comment la jouer, mais on n’a pas eu de succès cette année là-bas. Ce serait un bon moment pour en avoir », a mentionné Serge Beausoleil au moment de rencontrer les médias, jeudi midi. 

Il y aura quatre absents demain soir. Après Maël St-Denis, il faut maintenant ajouter Lyam Jacques sur la liste des blessés à long terme. Mathis Aguilar demeure sur la touche pour une à deux semaines tandis qu’Alexandre Lefebvre doit s’absenter pour une raison d’examen.

Classement

Quand il regarde le classement, il n’est pas surpris de voir les Wildcats avoir rejoint son équipe.

« Je savais qu’il y avait de hautes probabilités que Moncton nous dépasse parce qu’ils ont un calendrier très favorable. En même temps, chaque match se joue sur la patinoire. On a échappé des matchs par un but récemment sur des erreurs un peu grossières. Il faut corriger le tir. Ce sont des choses contrôlables, ce ne sont pas des jeux à l’emporte-pièce de l’autre équipe qui nous battent. »

Joueurs en évaluation

On a demandé à Serge Beausoleil si certains de ses joueurs jouent leur avenir au sein de l’organisation qui a de grandes ambitions pour les deux prochaines saisons.

« Ce n’est pas un match ou une semaine qui va déterminer la suite des choses pour nos joueurs. Une chose est certaine, par contre, il faut murir nos décisions le plus possible, Mais, ce n’est pas une suite de mauvais matchs qui va dicter la suite des choses pour des joueurs qu’on a élevés pendant trois ans. On prône la patience, mais on a des gars qui doivent lever leur jeu d’un cran, surtout ceux qui ont trois et quatre saisons d’expérience. On veut les voir gérer les situations quand justement, la partie est sur la ligne et dernièrement, ç’a fait défaut. On va prendre le temps qu’il faut pour évaluer tout ça. On sort de deux années de restructuration et de recharge, maintenant on est armé pour y aller et on y va », assure-t-il en parlant de la prochaine campagne.

Bagarres

Le dossier des bagarres continue de faire parler dans le monde du hockey junior. Le directeur gérant et entraineur-chef de l’Océanic ne cache pas qu’il a de la difficulté avec la politisation du dossier.

« C’est un faux problème et c’est de l’opportunisme politique. Je ne suis pas pour les bagarres, j’ai coaché senior et j’en ai vu amplement. Ça m’horripilait. J’étais dégouté. Mais, à 0.14 barrage par match en moyenne, c’est un faux débat. C’est une lutte de pouvoir en ce moment. Il me semble qu’on a d’autres dossiers qui sont plus importants comme les bagarres qu’on a vu dans les parcs. Je suis vraiment navré de voir comment le leadership politique est exercé présentement. C’est un faux problème. Que le joueur qui se bat soit expulsé, je ne crois pas que ce soit à la ministre d’interférer pour donner ses solutions qui touchent le hockey », a-t-il répondu.

Rappelons que la LHJMQ a annoncé, il y a un mois, la fin des bagarres dans le circuit à compter de la saison prochaine. Reste à déterminer quelles seront les sanctions imposées aux joueurs qui décideront de jeter les gants. Pour le moment, ils écopent d’une majeure avec un dix minutes de mauvaise conduite.