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Une rivalité de très longue date avec Baie-Comeau

Drakkar et Océanic s’affrontent dans une soirée hommage aux Feuilles d’Étable de 1966-67
Jan Sprynar prend un lancer sur le gardien Olivier Ciarlo dans un match, la saison dernière. Ça pourrait bien se répéter vendredi soir. (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Au fil de ses 29 premières saisons, la plus grande rivalité de l’Océanic est certes celle développée avec les Remparts de Québec. Par contre, en fin de semaine, celle avec le Drakkar de Baie-Comeau risque fort de monter d’un cran ou deux.

Les meneurs au classement de la LHJMQ seront les visiteurs au Colisée Financière Sun Life, vendredi soir et samedi. Le premier des deux matchs sera disputé dans une soirée spéciale où on se rappellera que la rivalité sur la glace entre les deux villes ne date pas d’hier. 

Ce sera la soirée hommage aux Feuilles d’Érable de Rimouski des années 60 qui ont rempli le Colisée dans la Ligue intermédiaire interrives qui comptait dans ses rangs une équipe à Baie-Comeau. La rivalité était très grande entre les formations des deux rives. Une douzaine de joueurs encore avec nous de l’édition 1966-67, celle de la première saison du Colisée actuel inauguré en 1966, seront au centre de la cérémonie d’avant-match. Et l’Océanic portera un chandail réplique à celui des Feuilles d’Érable d’alors.

L’édition 1966-1967 des Feuilles d’Érable (Photo courtoisie Océanic de Rimouski)

Le Drakkar plus vieux

Océanic et Drakkar sont deux clubs de qualité qui sont appelés à lutter dans le premier tiers du classement de l’actuelle saison, ce qui est de nature à alimenter cette rivalité. Avec ses 22 points de classement en 14 parties, le Drakkar en a cinq de plus que l’Océanic qui aimerait bien s’approcher de son rival ou, à tout le moins, ne pas s’éloigner davantage.

Joël Perrault (Photo Journal le Soir – René Alary)

« Un gros test pour nous autres. On les a joués en début de saison. Dans le premier match, on n’était pas de calibre, mais on avait bien rebondi le lendemain. Ils sont une équipe à maturité avec beaucoup de profondeur. On est capable de jouer avec eux », estime Joël Perrault.

Le Drakkar est effectivement plus vieux que l’Océanic avec sept patineurs de 19 ans, en plus des deux gardiens, dont quatre sont des attaquants. Chez l’Océanic, il n’y a que trois patineurs de 19 ans, en plus du gardien Vincent Filion. Les autres sont Jacob Mathieu, Mathis Aguilar et Charles Côté.

Dans la colonne des 18 ans, le Drakkar n’en a que deux contre onze pour l’Océanic. Ce qui laisse entrevoir que l’actuelle saison est celle où le Drakkar pourrait se montrer agressif sur le marché des transactions.

Maël St-Denis : plus d’offensive

Maël St-Denis frappe à la porte du gardien des Islanders. (Photo Journal le Soir – Alexandre D’Astous)

L’un des attaquants de 18 ans de premier plan de l’Océanic est Maël St-Denis, un choix de première ronde en 2021. Il est particulièrement efficace dans le cercle des mises au jeu avec 61 % d’efficacité cette saison après son 58,5 % de l’an dernier.

« Je sais que j’ai un bon côté défensif et que je suis bon dans les mises au jeu. Les batailles à un contre un, c’est une de mes forces. Mais, je sais que je peux amener plus d’offensive. C’est là-dessus que je travaille », explique St-Denis.

Maël St-Denis (Photo Journal Le Soir – René Alary)

Il évolue avec Julien Béland et Mikaël Denis depuis quelques rencontres.  « C’est ce qui est plaisant en ce moment. On commence à avoir plus de chimie sur nos trios, à se trouver sur la glace. C’est beau à voir. »

Après une saison de cinq buts à 16 ans, il en a inscrit neuf en 46 parties l’an dernier. Cette saison, sa fiche est de 4-8-12 en 14 rencontres. Pour ses statistiques: cliquez ici.

Joël Perrault a dirigé St-Denis dans le midget AAA. « Pour le connaitre depuis plusieurs années, il est un gars extrêmement responsable dans sa façon de jouer. On essaie de l’amener à jouer un match plus offensif tout en gardant son côté responsable défensivement. Depuis le match à Québec, il fait de très bonnes choses et de très bons jeux. Ce n’est pas plaisant de jouer contre Maël St-Denis, parlez-en aux joueurs des autres équipes. S’il est capable de nous donner de l’offensive comme il le fait, ça va juste faire de lui un meilleur joueur de hockey », souligne l’entraineur-chef.

Chose certaine, St-Denis a un gros mandat devant lui, vendredi et samedi. « Le Drakkar, on sait que c’est une très bonne équipe, l’une des meilleures dans la ligue. Ce sera un très bon défi pour nous de montrer qu’on est capable de compétitionner contre eux. »

Pas de changements en vue

Perrault fera appel au même alignement que mercredi en attaque et enverra Vincent Filion devant le filet. « Je vais parler avec Donald (Dufresne) pour les défenseurs. Il y aura peut-être un changement, mais on a vraiment aimé comment on a joué mercredi », mentionne-t-il.

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