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Costco: ne pas avoir peur et en tirer profit

Réactions de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette
Un magasin entrepôt Costco (Photo courtoisie Divco)

Pour le directeur général de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Jean-Nicolas Marchand, le message de ses membres est très clair par rapport à la venue de Costco à Rimouski et il se résume ainsi : comment s’y prendre pour tirer profit de l’afflux de nouveaux consommateurs à Rimouski.

Selon lui, le réflexe d’un bon entrepreneur est de pouvoir identifier le positif de chaque situation. Il insiste que l’arrivée de Costco fait partie des réflexions de la Chambre depuis plusieurs années.

« Ça fait 30 ans qu’on parle de la venue d’un Costco à Rimouski. Lorsque la Ville a confirmé l’intérêt de Costco le 18 décembre, nous avons immédiatement accéléré notre réflexion. Nous avons sondé nos membres et 95% d’entre eux nous ont dit qu’il fallait réfléchir à ce qu’on devrait faire pour inciter les gens qui vont aller au Costco à se rendre dans d’autres commerces de la Ville et notamment à se rendre au centre-ville », explique monsieur Marchand.

Un comité en place

Rapidement, un comité stratégique a été formé pour s’assurer que les commerces locaux tirent pleinement avantage de l’essor économique engendré par l’arrivée de Costco à Rimouski.

Le directeur général de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Jean-Nicolas Marchand. (Photo courtoisie)

La Chambre a réuni des gens d’affaires de tous les secteurs d’activités. Si certains considèrent qu’elle réagit en retard, le comité est en place depuis deux semaines. Tant que Costco n’avait pas déposé de promesse d’achat, il était prématuré d’en faire l’annonce selon Jean-Nicolas Marchand.

« La Ville a accepté la promesse d’achat de Costco lundi soir pour l’achat du terrain et dès mardi matin, nous avons confirmé la création du comité. Nous avons des gens motivés. Une première rencontre aura lieu sous peu. Il n’est pas question d’attendre de voir comment cela va se passer avant de réagir. Nous serons prêts lorsque Costco ouvrira ses portes et il sera toujours possible de s’ajuster selon le comportement des consommateurs », indique-t-il.

Se rendre au centre-ville

Selon la logique, les gens qui viendront au Costco arriveront par l’autoroute 20, dans le haut de la Ville.

Le défi des commerçants, ce sera de les convaincre de se rendre jusqu’au centre-ville pour découvrir des produits plus artisanaux ou sur mesure, des services de proximité offerts par des spécialistes dans leur domaine.

Des citoyens sur la rue Saint-Germain Ouest à Rimouski (Photo journallesoir.ca)

« Nous nous sommes rapidement déclarés en faveur de la venue du Costco à Rimouski. Nos membres nous ont dit que tant qu’à avoir un Costco au Bas-Saint-Laurent, il valait mieux que ce soit à Rimouski que dans une autre ville afin de profiter du flux de consommateurs », précise monsieur Marchand.

Composition du comité

  • Denis Gigault, directeur général de Coop IGA
  • David D’Astous, directeur des opérations de Services Ruest Babin
  • Jean-Philippe Hébert, directeur de l’Aubainerie
  • Simon Saint-Pierre, propriétaire de la Baraque
  • Brian Maguire, directeur des opérations d’Opto Réseau
  • Sandrine Duplessy, propriétaire de Pâtisseries & Gourmandises d’Olivier
  • Jean-Nicolas Marchand, directeur général de la CCIRN et porte-parole du comité
  • Marie-Claude Dumais, propriétaire de Pot Pourri
  • Francis Chouinard, directeur général du Réseau Accès Crédit
  • Andréane Pelletier, membre du CA de la CCIRN
  • Jean Létourneau, PDG de la SOPER

« Des gens nous ont fait part de leur intérêt à faire partie du comité depuis son annonce. Il pourrait y avoir quelques ajouts, mais nous ne voulons pas nous rendre à 50 membres non plus. Nous avons une belle diversité. Nous allons travailler avec la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER) et la Société d’aide au développement des collectivités de la Neigette (SADC) pour faire la promotion des ressources d’accompagnement aux entreprises qui seront mises en place », signale Jean-Nicolas Marchand.

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