Les Pionniers hockey champions !
Victoire de 3-1 en finale des championnats provinciaux de hockey collégialDans une finale relevée, les Pionniers du Cégep de Rimouski ont mis un terme à leur excellente saison en mettant la main sur le championnat des séries éliminatoires de la Ligue collégiale de hockey du Québec, en division 2.
Dimanche après-midi au Centre sportif Girardin de Drummondville, ils ont défait, en finale, les Vulkins de Victoriaville par le pointage de 3-1. Il s’agit pour eux d’un deuxième titre en trois ans après celui de la saison 21-22.
« Je l’ai dit et je le redis, les gars étaient tellement en mission. Ils y ont toujours cru et ont fait l’unité dans l’équipe. En début de saison, on avait dit qu’on avait le club pour gagner le championnat et on a tenu nos promesses. L’engagement des gars, surtout depuis le 4e match de la série contre Sainte-Foy, était incroyable », explique Éric Plourde.
Il a souligné la résilience de sa troupe. « Je lève mon chapeau à mes joueurs. On en a qui ont joué avec des blessures, un avec un doigt cassé, d’autres avec des luxations. Ce n’est que de bons mots à dire à leur endroit », poursuit-il.
Victoriaville en avance
Ce sont les Vulkins qui ont ouvert le pointage en deuxième période quand un mauvais bond a joué en leur faveur. Jérémi Paquet a ensuite pris les choses en main avec les trois buts des siens, dont celui de la victoire avec deux minutes à jouer dans le match. Il a complété son tour du chapeau dans un filet désert.
« On a largement dominé le match. On savait qu’ils avaient un excellent gardien et il l’a démontré. C’était la meilleure offensive contre la meilleure défensive de la ligue. Les Vulkins n’ont accordé que 65 buts en 27 matchs cette saison.
Devant le filet, Samuel Simard a fait le travail. Il n’a permis qu’un but dans les 120 plus importantes minutes de la saison en incluant son jeu blanc en demi-finale, samedi. À l’autre bout, Ludovic Boisbert a été magistral devant le filet des Vulkins.
Chant du cygne
Pour Éric Plourde, il quitte son poste d’entraineur-chef avec une médaille d’or au cou.
« Elle a une saveur incroyable. C’est un deuxième championnat en trois ans. On a raté le train l’an dernier. Sur six bannières possibles, on en a quatre. Le travail a été fait. Le hockey, c’est une chose, l’école de vie en est une autre. Je me suis toujours efforcé de démontrer à nos jeunes que, dans la vie, il faut travailler et être à son affaire. Il est arrivé des situations cette année (retards, absences) qui ont fait en sorte qu’ils ont été punis. Ça fait partie de la vie et quand ils vont arriver sur le marché du travail, ils seront prêts. C’est ma paie de voir des parents et des jeunes venir me remercier pour le travail qui a été fait. En, je le précise, il a été fait en équipe, », explique-t-il.
Aussi responsable du recrutement, il était l’architecte de cette formation championne.