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Gain spectaculaire des Pionniers football

Maxim Lépinay ose et gagne en prolongation avec une transformation de deux points
Le premier touché des Pionniers a été inscrit par Mathys Gagnon (Capture d’écran webdiffusion)

Dans un match palpitant du début à la fin, les Pionniers du Collège de Rimouski ont disposé des Gaulois de La Pocatière par la marque de 39-38, en prolongation, samedi soir. 

Ils remportent donc une troisième victoire consécutive en début de saison pour la première fois depuis 2017. Ce ne fut pas facile, ils ont dû revenir de l’arrière à la fin du 4e quart.

C’est un converti de deux points, après le touché de Julien Ouellet sur une passe de Léopold D’Amour-Dionne, qui a fait la différence. D’Amour-Dionne est celui qui a ensuite franchi les cinq verges pour les deux points. Les Gaulois venaient de prendre les devants 38-31 quand l’entraineur-chef, Maxim Lépinay, a choisi d’y aller le tout pour le tout.

« C’est un match qui a été très physique et je voyais que notre unité défensive tenait de moins en moins le fort. On s’en venait de plus en plus mince du côté du front défensif. On avait un jeu qu’on avait pratiqué toute la semaine. La stratégie, c’est que Léopold devait faire une petite passe à Matis Lavoie, mais il a vu une brèche et a gardé le ballon. On voulait terminer ça là et la défensive était fatiguée. La meilleure chance de gagner était d’y aller pour deux. On y a été all in, comme une partie de séries sans lendemain », explique coach Lépinay.

Maxim Lépinay (Photo lesoir.ca – René Alary)

Excellent départ

Les Pionniers ont marqué à leur première séquence en attaque. Des jeux variés au sol et par la passe ont mené au touché de Mathys Gagnon, sur une passe de cinq verges de D’Amour-Dionne. Un placement d’Anthony Gagnon, au début du 2e quart a porté le pointage à 10-0.

Le reste de la première demie a appartenu aux locaux qui ont inscrit deux touchés, ceux de Samuel Roy. Les Gaulois menaient alors 14-10. Un autre majeur et un placement au 3e quart ont porté l’avance à 24-10.

Le deuxième touché des Gaulois à la fin de la première demie. (Capture d’écran webdiffusion)

Remontée

Il ne restait que cinq minutes à jouer quand D’Amour-Dionne a rejoint Antoine Barbier dans la zone des buts avant que Matis Lavoie ajoute un autre touché sur une course de deux verges.

On s’est donc retrouvé en prolongation. Les Gaulois ont marqué sur leur première possession à partir de la ligne de 35 des Pionniers. Ces derniers ont répliqué après que D’Amour-Dionne ait complété une passe sur un 4e jeu et 11 verges à franchir. Un jeu clé dans les circonstances. Mathis Lavoie, de nouveau, a ensuite le majeur pour créer l’égalité.

Les Gaulois ont repris possession et inscrit un touché après quoi, les Pionniers ont répliqué avec celui de Julien Ouellet. D’Amour-Dionne a ensuite mis à profit ses jambes pour les deux points de la victoire.

Léopold D’Amour-Dionne (Photo lesoir.ca – René Alary)

« J’ai dit à Léopold de ne pas hésiter à utiliser ses qualités athlétiques, qu’il était un Johnny Manziel dans notre ligue. Les joueurs de ligne défensive ne sont pas capables de courir après lui, il est trop vite. Ça change une organisation un quart-arrière comme lui », souligne Lépinay.

Il mentionne avoir vu beaucoup de leadership quand sa troupe s’est retrouvée en arrière par 24-10. « J’ai vu des gars de lever et prendre la parole. Je n’ai pas eu besoin de faire de speech. Des gars comme Matis Lavoie, Gilbert Guay, Jeff Harisson ont probablement joué le match de leur vie. Les gars ne l’ont pas volé », ajoute-t-il.

De retour à domicile

Samedi prochain, les Pionniers (3-0) vont recevoir le Collège Mérici (0-3) à 19 h 30. La fatigue et les blessures commencent à se faire sentir. Les prochains jours de récupération sont les bienvenus. 

« Quand tu finis avec les émotions qu’ils ont vécues ce soir, ça nous permet de prendre conscience qu’on a une équipe qui peut aspirer aux grands honneurs. On a battu une très bonne équipe ce soir, très bien rodée et à maturité », observe l’entraineur-chef.

La Pocatière sera à Rimouski le samedi 5 octobre. Voilà certes une partie à ne pas manquer. 

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