Les Terrasses Cogeco passent le test de la COVID-19 avec succès!
La piétonnisation est là pour rester, au centre-ville de RimouskiLa piétionnisation de la rue Saint-Germain est là pour rester, au centre-ville de Rimouski, alors que le président du comité organisateur des Terrasses Cogeco, Tommy Lemieux-Cloutier, constate que la formule de l’événement survit bien à la crise du coronavirus.
Cette année, pour leur cinquième présentation, les activités d’animation des Terrasses Cogeco ont dû être révisées à la baisse et des mesures strictes ont dû être appliquées au plan sanitaire, en raison de la crise de la COVID-19.
C’est un peu comme si le concept de l’événement était mis à l’épreuve, pour voir s’il passait le test. Les Terrasses se poursuivent sur la rue Saint-Germain Est, entre l’avenue de la Cathédrale et l’avenue Belzile, pour encore 10 jours, pour un total de quatre semaines où la rue est fermée, favorisant la piétonnisation au détriment de la circulation automobile.
Beau temps
« Les Terrasses sont ouvertes tous les jours pendant cette période, car ce n’est pas tant le jour de la semaine où on est que le temps qu’il fait, qui favorise l’achalandage. L’été est beau, mais la semaine dernière, il y a eu des averses directement sur les heures du repas. Ça coupe sèchement l’achalandage mais dès que le beau temps revient, les gens reviennent avec lui », croit monsieur Lemieux-Cloutier.
Le comité des Terrasses Cogeco, connues aussi sous le nom de Terrasses urbaines Cogeco, compte aussi parmi ses membres Éric Saint-Pierre, Simon Saint-Pierre, Jonathan Laterreur, Ian Hallé et Marc-André Péloquin. Karine Gagnon-Morin assure la coordination.
Inquiétudes écartées
« Mon pré-bilan ne reflète que du positif, présentement. Toutes les inquiétudes qu’on avait face à la pandémie, notamment face au respect des consignes sanitaires par les consommateurs et les commerçants et face à l’achalandage qu’on aurait -trop ou pas assez de gens- ne se sont pas concrétisées. Ça se passe très bien. Les gens sont respectueux et la circulation est fluide et bien répartie. C’est ainsi plus facile pour nous, les commerçants, de répondre à la demande, tout en respectant les normes de distanciation et de port du couvre-visage », constate Tommy Lemieux-Cloutier.
Piétonnisation
« La piétonnisation, qui est le fruit d’une collaboration large entre les commerçants et de la Ville, est là pour rester. C’est une recette à succès. Je fais partie de ceux qui croient que de piétonniser une rue par une démarche commune, où la majorité des participants est en faveur, est une chose qu’une ville doit faire quand elle peut le faire. C’est la base de la raison d’être des Terrasses urbaines : de favoriser la piétonnisation d’un secteur du centre-ville. On a commencé par ça et c’est devenu un événement », ajoute le président des Terrasses Cogeco.
« C’est plus « vert », ça met les commerces en valeur, c’est alléchant pour les visiteurs et c’est plus agréable pour tout le monde. Ça crée une dynamique sociale qui n’est pas du tout la même qu’autrement. On s’en aperçoit », indique-t-il.
Sécurité
Non seulement Rimouski suit la parade en termes de piétonnisation, mais les organisateurs des Terrasses sont même à l’avant-garde.
« En matière de sécurité, nous sommes probablement le seul événement du genre à embaucher des agents de sécurité privés pour compléter le travail des corps policiers. On était tous d’accord pour dire qu’on avait un gros défi avec la COVID-19 et on l’a relevé. Je lève mon chapeau à non seulement tous les commerces participants, mais aussi à tous les restaurateurs de Rimouski, car je sais que ça s’est bien passé partout. Nous avons été exemplaires. Nous avons beaucoup de touristes cette année et tout le monde fait les efforts qu’il faut. »
« Nous pouvons être fiers de la manière dont les choses se passent à Rimouski. Chez nous, on était bien préparés à accueillir les touristes. Ça fait cinq ans qu’on s’adapte et qu’on s’améliore, avec les Terrasses », conclut Tommy Lemieux-Cloutier.