L’absence du pont de glace retarde la pêche en cabane en face de Rimouski
« Pas de cabane de pêche sur la banquise pour l’instant », lancent le président de l’Association des Pêcheurs d’Éperlans de la Rivière Rimouski (APERR), Gaston Dionne, et André Pelletier, du Comité de sécurité, aux amateurs impatients d’installer leur cabane de pêche sur la banquise.
« Le froid est moins mordant que prévu et les marées de 14 pieds, terminées ce samedi 13 février, ont entrainé un courant plus fort, et le pont de glace n’a pu se former solidement », explique le président de l’APERR. Il ajoute : « Pour installer les cabanes, le pont de glace est nécessaire pour assurer la sécurité en cas de grands vents et pour sortir les cabanes en cas d’urgence ».
Le président Dionne se fait rassurant pour la continuité de la pêche à pied. « Présentement, l’épaisseur de la banquise le permet. Les vents sont favorables et les températures sont relativement froides. La glace est assez dure et opaque, les fissures sont bien gelées et le débit de la rivière est faible. On peut évacuer rapidement au besoin ». Ces éléments sont issus du protocole de sécurité de l’APERR.
Respect des consignes sanitaires
Heureux de constater que des amateurs pêchent sous la tente à l’embouchure de la rivière Rimouski, Gaston Dionne insiste pour le respect des consignes de la Santé publique. « Il faut garder la distance de deux mètres. Dans une tente, la bulle familiale d’une même adresse est en vigueur. Deux personnes de deux adresses civiques différentes ne peuvent y prendre place. Un seul cas de COVID-19 mettrait fin à la saison de pêche blanche sur la banquise ».
La pêche demeure bonne, mais dans le respect du quota quotidien de 60 éperlans arc-en-ciel.