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Le député LeBel réclame le palier jaune pour l’Est du Bas-Saint-Laurent

Le député Harold LeBel . (Photo: archives-courtoisie Michel Dompierre)

Le député de Rimouski à l’Assemblée nationale, Harold LeBel, demande au gouvernement du Québec que l’Est du Bas-Saint-Laurent passe au palier de pré-alerte jaune, au même titre que la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord et le Nord-du-Québec qui se trouveront dans cette situation dès le 26 mars prochain.

Il demande au gouvernement du Québec de rendre publics les critères scientifiques sur lesquels la décision d’écarter le Bas-Saint-Laurent de cette classification a été basée, pour que les citoyens du Bas-Saint-Laurent puissent savoir à quoi s’attendre pour les semaines à venir. Ce serait aussi un signe de reconnaissance envers les efforts réalisés.

Faire l’inverse

« Je me demande en foi de quoi la Santé publique pénalise l’Est du Bas-Saint-Laurent qui connaît un bilan épidémiologique sensiblement similaire à celui de nos voisins gaspésiens qui, eux, passeront au palier jaune le 26 mars. Avant les Fêtes, le gouvernement caquiste a décidé de diviser l’Ouest et l’Est du Bas-Saint-Laurent en deux quand il était temps de faire passer l’Est au rouge. Il est donc possible de faire l’inverse au moment de réduire le palier d’alerte au niveau jaune. »

Efforts

« Il faut que le gouvernement revoie sa décision et ne pénalise pas les citoyens de l’Est du Bas-Laurent, dont les efforts à limiter les impacts de la COVID-19 dans les dernières semaines doivent être reconnus au même titre que les régions maintenant en zone jaune », commente Harold LeBel.

Le député de Rimouski demande que l’État québécois fasse confiance à l’intelligence des citoyens de sa région et qu’ils rendent publics les barèmes qui leur permettent de prendre les décisions d’augmentation ou de réduction de palier d’alerte.   

« Le gouvernement du Québec doit être clair dans sa prise de décision en ce qui concerne les paliers d’alerte. Les Bas-Laurentiens ont fait preuve de discipline et ils méritent de connaître les critères qui leur permettront de retrouver une certaine liberté. Nous devons pouvoir dire à nos entrepreneurs qu’ils pourront opérer leurs entreprises sans crainte, que le gouvernement de la CAQ change d’idée sur les critères qui définissent les paliers d’alertes. Les gens de chez nous sont intelligents. Ils comprendront la logique derrière les décisions gouvernementales. Il faut simplement faire preuve de transparence et rendre publics ces barèmes de décisions », conclut monsieur LeBel.

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