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Le député de Rimouski à demi satisfait du budget

Harold LeBel (Photo: Facebook-Harold LeBel député)

Le député de Rimouski à l’Assemblée nationale du Québec, Harold LeBel, constate qu’il y a dans le budget présenté hier, par le ministre des Finances du Québec, des éléments intéressants pour la réalisation de certains projets économiques importants pour la circonscription de Rimouski.  

Il réalise cependant qu’encore une fois, le projet de prolongement de l’autoroute 20 vers Rimouski est toujours sur la glace. Monsieur LeBel avait sommé le premier ministre Legault de respecter ses engagements à ce sujet avant l’adoption du budget.

Il salue la hausse des crédits d’impôt à l’investissement et à l’innovation qui pourrait avoir un impact significatif sur les projets d’investissement, notamment pour accélérer l’intégration de nouvelles technologies et favoriser le virage numérique des entreprises.

« Même chose en ce qui concerne le congé fiscal pour les grands projets d’investissement qui a été bonifié et élargi pour inclure les projets de transformation numérique qui pourraient aussi inciter les entreprises à réaliser des projets significatifs ayant de l’impact sur le développement économique régional », indique un communiqué du bureau du député.

Tourisme

Autre nouvelle intéressante, signale-t-il, le gouvernement investira 204,9 M$ sur six ans afin d’aider à la relance des entreprises touristiques. « Certaines entreprises et certains projets de la région pourraient assurément profiter de ces sommes. Le député mentionne notamment le développement du Canyon des Portes de l’Enfer et de la Réserve Duchénier. »

Avec un budget de 965 M$, le gouvernement maintient ses investissements en culture à un niveau important, aux dires de monsieur LeBel. Il est évident pour le député que plusieurs dossiers de la région devront profiter de ces sommes, pensons notamment au Vieux Théâtre de Saint-Fabien et à la Coopérative artistique Paradis.

Repoussé

« Si ce n’est qu’encore une fois il faut déplorer que l’on repousse la réinscription de l’autoroute 20 au Plan québécois des infrastructures (PQI), il y a dans ce budget des perspectives intéressantes pour des investissements potentiels dans nos entreprises et nos projets culturels et touristiques », affirme Harold LeBel.

Services de garde

Mais selon le député, il y a des rendez-vous manqués comme dans les services de garde : « Afin d’inciter davantage de responsables d’un service de garde en milieu familial à accueillir un plus grand nombre d’enfants, le gouvernement versera une aide financière additionnelle à ceux accueillant neuf enfants. Cette mesure représente un investissement additionnel de 97,4 M$ sur cinq ans. »

« Pour les milieux familiaux, le montant est décevant et ne permettra peut-être même pas de retenir les éducatrices.  Le gouvernement devrait en faire plus à ce chapitre. Il n’a pas saisi l’ampleur de la crise et l’angoisse qui s’est installée chez les parents qui doivent malheureusement retarder leur retour au travail. Ici, à Rimouski, c’est 300 places qui ne sont pas disponibles faute d’éducatrice en milieu familial. »

Autre déception, les timides investissements dans le logement social qui devrait pourtant être un élément important de la relance.

Pourtant le gouvernement Legault s’était engagé en 2018 à 15 000 unités et à mi-mandat on était à 2200.

À sa faim

Le budget ne s’est non plus pas assez attardé aux personnes vulnérables.

« Pourquoi tolérer que des personnes n’arrivent pas à manger à leur faim au Québec? Que faudra-t-il pour que ça devienne une priorité nationale? Les appels au bénévolat et à la charité ne suffisent pas. Le gouvernement a la responsabilité d’assurer un revenu adéquat aux personnes en situation de pauvreté », mentionne Harold LeBel.

Besoins de base

Ce dernier note enfin : « Le gouvernement refuse toujours d’ajuster le montant des prestations pour les personnes assistées sociales, en fonction de la révision de la Mesure du panier de consommation faite par Statistique Canada en 2020. Cet entêtement prive les personnes de plusieurs centaines de dollars supplémentaires par année. Celles qui sont au programme d’aide sociale, par exemple, sont ainsi privées annuellement de 1 020 $. Avec leurs revenus annuels actuels de 10 423 $, elles n’arrivent à couvrir que la moitié de leurs besoins de base. »

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