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Samuel Côté prépare le tournage d’«À la conquête de l’Empress»

L’équipe de chercheurs de 1964. De gauche à droite : Fernand Bergeron, plongeur, Jean-Paul Fournier, chef d’équipe, Donald Tremblay, conseiller, Mario Lavoie, capitaine, Gaston Fillion, matelot, André Ménard, Robert et Claude Villeneuve, plongeurs. (Source : Collection de Claude Villeneuve)

Le tournage du documentaire « À la conquête de l’Empress of Ireland », navire coulé au large de Pointe-au-Père et Sainte-Luce il y a 107 ans, se mettra en branle prochainement.

Dans ce documentaire écrit, réalisé et produit par le chercheur d’épaves Samuel Côté, il sera question de la découverte de l’épave, mais aussi des individus qui ont tenté de la localiser avant 1964 afin de récupérer des artéfacts, des métaux précieux et une partie de la cargaison.

« Ceux qui croient tout savoir ou avoir tout lu ou tout vu sur le paquebot ne sont pas au bout de leurs surprises. Plusieurs documentaires sur l’histoire et le naufrage de l’Empress of Ireland ont été réalisés, mais c’est la première fois que quelqu’un consacre un film sur la découverte de l’épave. Pour moi, c’est un devoir de mémoire. Je veux qu’on se souvienne de l’exploit accompli par ces pionniers de la plongée sous-marine », précise Samuel Côté.

Le documentaire présentera des images tournées et des photos prises en 1964, année de la découverte, qui n’ont jamais été vues, des faits surprenants et dramatiques, des témoignages et des documents inédits et des entrevues avec plusieurs intervenants, dont quatre membres de l’expédition de 1964.

Samuel Côté (Photo: courtoisie)

 50 ans plus tard

Un rappel de l’histoire. À l’aube du 29 mai 1914, l’étrave du charbonnier norvégien Storstad émerge du brouillard et enfonce le flanc droit de l’Empress of Ireland. Mille douze des 1477 personnes à bord du paquebot périssent au large de Sainte-Luce dans ce qui demeure, à ce jour, la plus grande tragédie maritime du Canada.

Éclipsé par le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le naufrage de l’Empress of Ireland tombe rapidement dans l’oubli jusqu’au jour où les destins de jeunes aventuriers croiseront celui d’un riche homme d’affaires.

 Autofinancement

 « Pour mon premier film, j’ai décidé de le produire moi-même. Ça me donne la liberté d’explorer les différentes avenues pour la diffusion (la télévision, le cinéma, les plateformes numériques, les festivals et les lieux alternatifs). Oui, je porte plusieurs chapeaux (recherchiste, scénariste, réalisateur-coordonnateur, participant, monteur et producteur), mais je me sens prêt à relever ce défi. Je veux démontrer qu’on peut offrir un produit autofinancé de qualité », mentionne l’historien maritime.

Samuel Côté tient à remercier ses généreux partenaires : Anjinnov Constrcution, Fjord Marine, Studio Phenomen FX et Studio 706.

Le timbre émis en 2014 à l’occasion du 100e anniversaire du naufrage de l’Empress of Ireland.
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