Luc Boileau prend la relève du Dr Arruda

Le premier ministre du Québec, François Legault, a confirmé aujourd’hui la nomination du Dr Luc Boileau comme remplaçant par intérim de Dr Horacio Arruda, qui a remis sa démission hier soir, à titre de directeur national de la Santé publique (DNSP) du Québec.

Médecin diplômé de l’Université de Sherbrooke et détenteur d’une maîtrise en administration de la santé de l’Université de Montréal et d’un « fellowship » de la Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé, monsieur Boileau est président-directeur général de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) depuis 2015. Avant son mandat à l’INESSS, il a notamment été président-directeur général de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie et président-directeur général de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Par ses fonctions, il est présent comme conseiller expert du gouvernement depuis le tout début de la pandémie.

« Le Dr Arruda nous a guidés, il nous a protégés avec beaucoup d’honnêteté et d’humanité. Au nom de la nation québécoise, je veux te dire merci de tout cœur, Horacio. Maintenant, la pandémie continue de sévir partout, au Québec et dans les pays d’Europe, aux États-Unis et au Canada. Dans les prochains jours et les prochaines semaines, on doit poursuivre nos efforts et se serrer les coudes. Nous pourrons compter sur l’expertise du Dr Boileau, qui a accepté de prendre la relève pour nous conseiller. Je le remercie », commente le premier ministre.

Rôle

« Mon rôle en est un de direction et de conseils auprès des autorités gouvernementales, sur les enjeux et sur les dispositions qui sont à prendre pour protéger la santé de la population. Pas seulement concernant le virus omicron, mais sur d’autres variables. Je crois que je comprends bien cette contribution attendue. J’assume que cette fonction doit être indépendante et dans l’exercice que j’ai accepté de mener, elle le sera », a assuré le nouveau DNSP.

Pic

 « Est-ce que le pic de la cinquième vague est atteint? Au moment où on se parle, on ne peut pas le confirmer. On espère ça pour nous tous, cela va de soi, parce qu’il y a un enjeu de santé publique important. Nous espérons voir un ralentissement de la croissance des cas sous peu. Il faut attendre au moins quelques jours. Espérons que ce ne soit pas long », a aussi commenté monsieur Boileau.