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Nouvelle de 17 h

Le dossier de Place Cooprix n’avance pas

Situé à l’extrémité Est de la rue Saint-Germain et tout près du fleuve, ce terrain semble destiné à accueillir un projet majeur. (Photo: journallesoir.ca)

La Ville de Rimouski se retrouve avec un canard boiteux alors qu’elle prévoit remettre en valeur son centre-ville dans les prochaines années.

Un terrain d’une grande valeur n’a toujours pas de projet majeur, dans un site exceptionnel.

La poursuite intentée contre la Ville par une entreprise baptisée Centre commercial Rimouski (CCR), qui avait acquis de la Coopérative des consommateurs de Rimouski le terrain de l’ancien centre commercial Place Cooprix, n’est toujours pas tranchée. Le site est doté de l’adresse 333 boulevard René-Lepage, mais son entrée principale provient de l’extrémité Est de la rue Saint-Germain, donc, du centre-ville. Une entente partielle a été conclue il y a un an, permettant à la Ville de mettre le terrain en vente, mais rien n’est survenu, depuis, et la cause n’est toujours pas réglée sur le fond.

En partie seulement

CCR, une division d’une entreprise appelée Groupe SNR, poursuit la Ville de Rimouski depuis 2016 à la suite d’une transaction de 3,8 M$ entre les deux parties. La décontamination du terrain était à la charge du vendeur et a coûté environ 1 M$. Le vendeur prétend que la Ville lui a caché qu’il y a déjà eu un dépotoir à cet endroit. La Ville affirme que le vendeur possédait les informations qui lui ont été remises dans le rapport d’une firme spécialisée. La firme voulait faire annuler la vente et récupérer ses dépenses.

Le terrain de Cooprix est voisin de celui de l’édifice Le Séjour, à l’extrémité Est de la rue Saint-Germain. (Photo: journallesoir.ca)

C’est la partie « annulation de la vente » de la poursuite qui est disparue, permettant à la Ville de tenter de trouver un acheteur pour ce terrain, mais CCR réclame toujours des frais importants et le contentieux sur le dépotoir demeure.

La Ville avait acquis ce terrain pour le vendre à Groupe Rioux de Matane, pour la construction d’un établissement de la chaîne Riôtel. Ce projet ne s’est toujours pas concrétisé et Riôtel envisage d’autres sites, rendant le terrain « orphelin ».

Enjeu majeur

« Cela nous semble un enjeu majeur pour la remise en valeur du centre-ville. Qu’en pensez-vous? », a demandé le représentant du Journal Le Soir au maire de Rimouski, Guy Caron.

« C’est un enjeu important. C’est un terrain qui présente de nombreuses possibilités, mais je n’ai pas de développements récents à communiquer à ce sujet. Il est clair cependant que ce terrain figure dans les sites que la Ville de Rimouski entend mettre en valeur et développer. Le projet des sœurs Dionne et de Groupe Tanguay pour le site de l’église Sainte-Agnès (juste en face du 333 René-Lepage) va probablement susciter de l’intérêt pour le secteur et fournir des occasions d’affaires additionnelles. »

« Le site a beaucoup de potentiel », ajoute monsieur Caron.

Guy Caron (Photo: courtoisie)

Facture

Le Journal Le Soir a découvert il y a deux ans que la cause avait coûté autour de 300 000 $ en frais d’avocats à la Ville jusque là, depuis 2016.

Sur les rails

Le Journal Le Soir annonçait en décembre dernier que le projet Dionne-Tanguay était bien sur ses rails. On parle d’un investissement de quelque 40 M$ pour rendre disponibles environ 150 nouveaux logements sous forme de condominiums locatifs. La construction pourrait prendre deux ans. Le choix de l’entrepreneur général n’est pas encore effectué, mais on prévoit toujours le début des travaux pour l’été prochain.

Il faudra présenter un Plan particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) à la Ville de Rimouski et obtenir un permis pour d’abord démolir l’ancienne église Sainte-Agnès.

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