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Nouvelle de 17 h

Doris Labonté, bientôt un immortel de l’Océanic

Cérémonie hommage émotive en vue le 8 avril au Colisée Financière Sun Life
Éric Boucher, président de l’Océanic, et Doris Labonté (Photo Journal Le Soir – Pierre Michaud)

« Il y a un volet personnel et un volet d’équipe à cet hommage. Je suis fier de ce que j’ai pu apporter à l’organisation et que ce soit reconnu. L’autre côté, c’est le travail d’équipe derrière nos succès. »

Doris Labonté a rencontré les médias, mercredi, en vue de la cérémonie organisée à son égard par l’Océanic, le vendredi 8 avril, quand il deviendra un immortel de l’organisation au moment où sa bannière sera hissée dans les hauteurs du Colisée Financière Sun Life. 

Le président de l’équipe, Éric Boucher, est heureux que l’organisation puisse enfin aller de l’avant pour cette cérémonie d’abord prévue en février 2020 et reportée à quatre reprises.

« C’est avec fierté qu’on va lever la bannière de Doris, un grand entraineur dans l’histoire de l’Océanic. Il y a trois mots pour décrire Doris : passion, passion, passion. Il faut être passionné pour lâcher un travail avec fonds de pension à la Commission scolaire et un autre travail comme journaliste pour s’en aller comme entraineur adjoint à Shawinigan pour le quart du salaire. Plusieurs anciens y seront le 8 avril, on veut donner à Doris la soirée qu’il va toujours se rappeler », a lancé celui qui lance une invitation aux partisans de l’équipe afin de lui donner une vague d’amour pour ce qu’il a fait pour l’organisation.

Doris Labonté (Photo Journal Le Soir – Pierre Michaud)

De hauts standards

M. Labonté avait travaillé sept ans comme entraineur dans la LHJMQ quand il s’est joint à l’Océanic en 1995. 

« Quand je suis revenu ici, je me sentais capable d’aider l’organisation de ma ville. J’ai été secondé par M. Tanguay (Maurice) avec qui j’ai passé huit ans dans le même bureau, face à face. Les hauts standards que l’Océanic a amenés à ses débuts dans la ligue sont devenus les standards dans le circuit. Quand la bannière va monter, ce sera la concrétisation de ces belles années-là », a-t-il mentionné.

« Je connais ma valeur, ce que j’ai fait, comment j’ai été secondé, comment le public a participé, comment les joueurs ont collaboré, comment tout le personnel d’encadrement et celui de l’administration ont embarqué. C’est à tout ça que je vais penser lors de la soirée. »

On lui a demandé ce qui l’avait rendu le plus fier.  « Les succès sur la glace, parce que ça a attiré les réflecteurs sur nous. Aussi, la réussite de beaucoup de joueurs. On a eu des premiers choix de la Ligue nationale, mais on a aussi des médecins, des gars qui font de très belles carrières en Europe. Il n’y a pas grand gars qui ont échoué leur vie. Au contraire, j’ai toujours dit vous êtes à l’université du hockey et on va préparer votre avenir, soit dans le hockey, soit ailleurs. C’est aussi gros que la Coupe Memorial », répond celui qui se dit aussi très fier d’avoir ouvert la porte à des entraineurs de la région qui ont travaillé dans le personnel hockey de l’Océanic ainsi qu’à de nombreux joueurs du Bas-Saint-Laurent / Gaspésie qui ont porté les couleurs de l’équipe. 

Les médias étaient très nombreux pour la rencontre de presse avec Doris Labonté (Photo Journal Le Soir – René Alary)

Santé

Il s’est aussi ouvert sur sa santé, lui qui combat un cancer colorectal depuis quatre ans. « Il a été découvert en février 2018. Ça devait être une affaire de six semaines avec une opération à Québec. Ce ne fut pas le cas. Jusqu’en décembre 2018, j’ai fait de la radiothérapie et de la chimiothérapie. Par la suite, ça s’est calmé. Puis, il a y eu des métastases qui s’étaient déplacées qu’il a fallu enlever. J’y suis retourné pour compléter le travail et ils m’ont dit que le cancer était réapparu, près du poumon. On m’a dit que j’avais une décision à prendre. Vu que je fais confiance à l’oncologue, j’ai dit oui on recommence. J’ai trois traitements de chimio de faits dans les dernières semaines. Le mauvais côté, on m’a dit on soigne, mais on ne guérit pas. Je reste actif quand même, mais je ne joue plus au hockey avec mon équipe les Caps. »

Il s’accroche et sent beaucoup l’appui des gens. « Je vais continuer tant que les médecins vont m’encourager à le faire, dans l’espoir qu’un jour, je pourrai recommencer à voyager et à jouer au hockey avec les Caps. »

LHJMQ

Le copropriétaire de l’Océanic, Alexandre Tanguay, souhaite que la LHJMQ pourra aussi rendre hommage à M. Labonté en l’intronisant dans son Temple de la renommée.   

 « Ça fait quelques années qu’on y pense. Assurément qu’on va apporter à la table lors de discussions avec la ligue. Non seulement Doris a un impact pour l’Océanic, il a été un personnage important en aidant la LHJMQ à grandir. »

À lire aussi: les commentaires de Serge Beausoleil sur la cérémonie hommage à Doris Labonté

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