Saguenéens et Drakkar sur la route de l’Océanic
L’équipe est sur une séquence de cinq victoiresChicoutimi, jeudi soir, ainsi que Baie-Comeau, samedi et dimanche, telles sont les destinations de l’Océanic au cours des prochains jours.
C’est sur une séquence de cinq victoires que la formation rimouskoise entreprend ce voyage. Les joueurs auront aussi en tête qu’en décembre, le même voyage s’était soldé par trois défaites avec seulement quatre buts marqués.
« La dernière fois, on avait commencé à Baie-Comeau et fini à Chicoutimi. On va faire l’inverse et j’espère que les résultats seront aussi inversés. Ce ne sont pas des équipes qui sont faciles à jouer », souligne Serge Beausoleil.
Autant les Sags que le Drakkar sont engagés dans une lutte pour une place en séries. « Il n’y a que quatre points d’écart entre les équipes de 14e et de 19e positions. Ce sera des guerres de tranchées. Ils n’ont pas de points à laisser sur la table », poursuit l’entraineur-chef.
Il y a de bonnes nouvelles du côté de l’infirmerie. Le défenseur Mathis Gauthier sera en mesure d’effectuer un retour au jeu. Aussi, les blessés à plus long terme, Alex Drover et Alexandre Lefebvre, sont maintenant dans le groupe des « au jour le jour ».
Doris Labonté
Dans l’organisation de l’Océanic depuis onze ans, Serge Beausoleil est conscient de l’importance qu’un homme de hockey comme Doris Labonté a eue pour l’équipe. Ce dernier a rencontré les médias, mercredi, en vue de la cérémonie hommage à son endroit, le 8 avril prochain.
« Il est l’entraineur le plus titré de notre organisation, ça veut dire quelque chose, mais pas tout. Il laisse comme legs, des amitiés, des contacts, des liens qu’il a tissés. Il a été un pionnier extraordinaire. De voir sa bannière à côté de celle de M. Tanguay (Maurice), c’est très touchant, mais en même temps, c’est tellement mérité. Doris est un gars entier, entièrement dédié à notre organisation. On a bien hâte à cette soirée. On le voit, il est un batailleur dans ce qui se passe dans sa lutte contre la maladie. Il est une inspiration », a souligné l’actuel entraineur-chef et directeur-gérant.
Les deux hommes ont des choses en commun, notamment leur intensité derrière le banc et aussi, leur souci de présenter aux partisans une équipe axée sur l’attaque.
« Doris incarne tellement les idéaux de compétitionner et de fierté de porter notre chandail. C’est un legs inimaginable », soutient Serge Beausoleil