Un nouveau concept très attendu

Le projet tant attendu qu’est le Lab-École de Rimouski a connu ce matin une cérémonie symbolisant le début des travaux.

Pour marquer cet événement, plusieurs élus étaient sur place, ainsi que plusieurs acteurs importants dans l’instauration de cette nouvelle école. Cette rencontre a été l’occasion pour les personnes impliquées dans le projet de témoigner de la signification que porte le Lab-École, malgré les critiques concernant les coûts de 44 millions.

 « Le Lab-École de Rimouski sera une école adaptée aux besoins du 21e siècle », a déclaré la directrice générale du Centre de services scolaire des Phares (CSSDP), Madeleine Dugas.

Elle estime que ce projet servira à remodeler complètement la façon de construire des écoles au Québec.

Madame Dugas ajoute qu’il ne s’agit pas d’une école comme les autres : « Un gymnase avec plateau double, une cuisine et une salle à manger, un gradin où les élèves pourront manger, discuter, jouer et apprendre. Un design architectural unique, inspirant pour les enfants, pour le personnel et pour les parents qui vont fréquenter l’école. L’agora, le cœur de l’école, fait le pont avec un grand espace extérieur. Ce sont des lieux qui invitent à la rencontre », a ajouté madame Dugas.

Un lieu de vie

Pour le maire de Rimouski, Guy Caron, le Lab-École : « Ça ne sera pas seulement un lieu d’apprentissage, ça va aussi être un lieu de vie pour les jeunes. »

« Créer des milieux de vie rassembleurs s’inscrit parfaitement dans la mouvance qu’on a en tête dans les années à venir pour Rimouski, dans les différents projets que nous avons, que ce soit résidentiel ou encore dans le développement institutionnel », a complété le maire.

L’impact de la mobilisation

Le député de Rimouski, Harold Lebel, en a profité pour souligner l’importance de ce que la mobilisation peut créer. 

« C’est une fierté pour moi de participer au lancement des travaux du Lab-École Rimouski, un projet qui a été pensé par et pour les gens de notre communauté. Cette école dont on avait tellement besoin est en grande partie le résultat d’une mobilisation de parents et d’administrateurs qui n’ont jamais lâché. Je suis donc très fier pour eux et elles, surtout pour les élèves et les enseignants qui feront rayonner des nouvelles pratiques sur l’ensemble de notre beau coin de pays », a déclaré Harold Lebel.

À quoi rassemblera le Lab-École

Les architectes ont aussi pris la parole pour expliquer leur vision de ce projet et donner de plus amples détails sur sa structure, pour une école en concordance avec son thème : « Mon école buissonnière », soit : « une école qui est censée promouvoir l’idée que l’apprentissage se fait partout », a exprimé l’architecte de la firme L’ŒUF, Sudhir Suri.

 « Au cœur de l’école se trouve l’agora. Autour de l’agora s’organisent les autres espaces, comme les casiers, mais surtout les classes, qui sont organisées en groupe selon les niveaux, le long de la visière, donc du côté nord de l’école. Le contact avec l’extérieur, à tout moment, était très important », a témoigné l’architecte associée chez Lapointe Magne et associés, Katarina Cernacek.

« Notre but était de multiplier les espaces d’appréciation de l’extérieur, autant à l’intérieur que dehors. Par exemple, il y a des petites cours entre les groupes classes qui deviennent des classes extérieures. L’agora est également connectée à l’aile plus à l’est où se trouvent les ateliers : l’atelier cuisine, la salle à manger, qui est un espace multi-usage et qui est transformable, par exemple pour des expositions artistiques des enfants. L’atelier cuisine s’ouvre ensuite à l’extérieur dans la partie où se trouve le potager de la cour d’école. Ensuite de l’autre côté de la cour d’école se trouve le gymnase », a conclu madame Cernacek.