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Trois saisons très compétitives s’annoncent chez l’Océanic

Serge Beausoleil a les mains pleines en joueurs et en choix
Éric Boucher et Serge Beausoleil (Photo Journal Le Soir – René Alary)

Il faudra surveiller Serge Beausoleil de près d’ici la séance de repêchage de la LHJMQ. Il devrait être très actif. 

Avec 22 joueurs de l’équipe qui a terminé la saison, vendredi dernier, et qui sont susceptibles d’être de retour, une banque de choix très garnie et quelques joueurs affiliés qui frapperont à la porte, le directeur gérant de l’Océanic a les mains pleines.

L’équipe mise actuellement sur pas moins de 21 choix de repêchage les 4 et 5 juillet prochains, dont un de première ronde et trois de deuxième. En 2023, elle a trois choix de premier tour, un de deuxième et deux de troisième. 

« On a déjà eu plus de talent, mais jamais autant de cohésion, jamais autant de profondeur et jamais autant de possibilités dans notre banque de choix. Il y a en peut-être qui seront repoussés par en avant, d’autres qui serviront à acquérir des joueurs. On a ce qu’il faut pour solidifier les bases de l’organisation. La suite s’annonce intéressante. C’est emballant ce qui s’en vient », a-t-il mentionné.

Surplus à vendre

Il a été questionné sur la façon de gérer l’abondance. « Quand tes greniers sont pleins, tu vas au marché et tu vends les surplus et tu t’assures pour ne pas crier sur toits que ce sont des surplus. On a travaillé très fort pour ça. L’organisation a fait des choix courageux et en ce moment, on est dans une position très enviable. Si on suit notre plan, nos trois choix de première ronde de 2023 seront encore là », a poursuivi Beausoleil qui, à plusieurs occasions dans son point de presse bilan de saison, a rendu hommage aux gens qui l’entourent dans le département hockey. 

On lui a aussi demandé s’il était possible de foncer vers les grands honneurs au cours des trois prochains printemps. « C’est faisable et on s’est positionné pour ça avec les décisions qu’on a prises. En 2023, on a des attentes plus élevées que cette année et à la fin de la saison, on a trois choix de première ronde qui sont là. »

Il a quelque peu ouvert un peu son jeu quand il a confirmé qu’un joueur de 20 ans s’ajoutera à l’alignement dans l’entre-saison

Banque de choix 2022

  • Ronde 1 (She)
  • Ronde 2 (Rim) (Sha) (She)
  • Ronde 3 (Rim) (Gat) (Dru)
  • Ronde 4 (Qué)
  • Ronde 5 (Rim) (VDO) (Cha)
  • Ronde 6 (Rim) (Qué)
  • Ronde 8 (Rim)
  • Ronde 10 (Rim) 
  • Ronde 11 (Rim)
  • Ronde 12 (Rim) (Bat) (Vic)
  • Ronde 13 (Rim)
  • Ronde 14 (Rim)

Deux gardiens de 19 ans ? 

Théoriquement, l’Océanic pourrait miser sur deux gardiens en 19 ans en Patrik Hamrla et Gabriel Robert. En pratique, il faut aussi considérer Kyle Hagen, un choix de première ronde en 2021, et Cédric Massé, un jeune de Rimouski qui a connu une excellente saison avec les Albatros M18 AAA. Les deux joueront sur 17 ans, la saison prochaine.

« On a deux gardiens de premier plan. Hamrla et Robert ont gardé les filets contre deux des puissances offensives du circuit en séries avec une défensive, qui ne comptait sur aucun 19 et 20 ans, et ils ont fini avec des moyennes d’efficacité de ,920 et ,925. Ce sont de très beaux chiffres. On va regarder les options devant nous. Mais, je serais surpris si on fait toute la prochaine saison avec nos deux 19 ans » s’est limité à dire le directeur-gérant.

À l’arrière, les sept défenseurs de l’équipe sont tous éligibles à un retour. Même chose en attaque, sauf pour les trois 20 ans de la dernière saison, Xavier Cormier, Ludovic Soucy et Liam Kidney. 

Serge Beausoleil (Photo Journal Le Soir – René Alary)

Avenir de l’entraineur-chef et directeur-gérant

Beausoleil en sera à une 12e à la barre de l’Océanic. Bien des observateurs le voient graduer chez les professionnels dans un avenir rapproché. Le principal intéressé se dit flatté, mais parfaitement heureux dans sa ville d’adoption.

« Je suis plus que confortable, je me réalise à Rimouski. Quand je suis arrivé ici il y a onze ans, j’ai dit aux gens qu’ils n’avaient pas idée de la qualité de vie qu’on a ici. Pour moi, c’est un rêve de tous les instants de le réaliser, de travailler avec mon garçon (Zacharie – entraineur des habiletés), maintenant j’ai des équipes qui m’appellent pour savoir s’il est disponible. Il se développe et nous a obligés à aller dans des questionnements qui ont changé notre approche. Julie Bélanger, ma conjointe, a amené l’encadrement pédagogique à un autre niveau dans la ligue. Mon cœur est ici, ma maison est ici. On est dans une organisation extraordinaire et je ne cherche pas plus loin pour le moment. Je ne suis pas du genre à appliquer ailleurs et à me vendre. Ce n’est pas dans mes valeurs. »

Tout le personnel hockey de l’Océanic devrait être reconduit dans leurs fonctions. 

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