Rimouski est disposée à s’impliquer
Dans une éventuelle relance de Val-NeigetteLa Ville de Rimouski est intéressée à participer à un éventuel projet de relance de la station de ski Val-Neigette, située dans le district Sainte-Blandine, mise en vente dans les derniers jours.
L’importance de cette implication reste à mesurer, mais la Ville n’aurait pas l’intention d’acquérir seule la station mise en vente par son propriétaire, Raynald Dufour. C’est ce que confirme le maire de Rimouski, Guy Caron, au Journal Le Soir, à la suite de l’assemblée ordinaire du conseil municipal, hier soir.
La nouvelle de la mise en vente de Val-Neigette, fermée depuis cinq ans, a été diffusée hier dans nos pages.
Pas trop vite
« La position de la Ville pour l’instant, c’est de demander à la Société de promotion économique (SOPER) de jeter un œil sur le dossier, un dossier qu’elle connaît depuis longtemps. On aimerait savoir quelles sont les différentes possibilités pour la Ville d’être partenaire de la relance de Val-Neigette, mais on en est à des étapes très préliminaires. On ne ferme pas la porte à la possibilité d’accompagner un éventuel promoteur. De là à dire que la Ville va acquérir Val-Neigette demain, je ne crois pas que nous en sommes là », commente monsieur Caron.
Peu de villes
« Très peu de villes sont propriétaires de stations de ski et la raison en est simple : c’est l’importance des investissements qu’on doit y effectuer. On peut regarder la situation de Matane, actuellement, où les équipements de la station de ski sont à renouveler. Quand on fait un budget municipal et qu’il y a des équipements de ski à renouveler, on choisit l’asphalte pour les rues ou les équipements pour le centre de ski? C’est le genre de problème auquel une ville est exposée avec un bien comme une station de ski. »
Comme c’est le cas depuis que la famille Dufour est propriétaire de Val-Neigette, Il y a beaucoup de « mais » et de « si » dans le rôle de Rimouski vs un éventuel projet :
Beaucoup de « si »
« Ça va dépendre beaucoup des possibilités qui sont là; ça va dépendre des acheteurs potentiels, ça va dépendre de l’état de la station et de ses équipements. Est-ce que le prix demandé de 1,5 M$ est surévalué? Reflète-t-il le marché? C’est pour ça qu’il y a des étapes par-dessus lesquelles on ne peut pas passer. On manque d’information, donc, on ne peut pas trop s’avancer. En résumé, on est prêt à jouer un rôle avec notre partenaire du développement économique, la SOPER. Je suis toujours très ouvert, mais ça va dépendre des conditions », conclut le maire.