Lueur d’espoir pour le patrimoine rimouskois
Les forces pourraient bien se mobiliser pour sauver certains bâtiments patrimoniaux qui se retrouveront menacés de démolition, dans les prochaines années, à Rimouski.
Notre dossier à ce sujet, ainsi que notre un reportage sur la maison mère des Soeurs du Saint-Rosaire, publiés tous les deux, mercredi dernier, ont suscité énormément de réactions et d’intérêt. Si bien que le journal le soir a demandé au député de Rimouski à l’Assemblée nationale du Québec, Harold LeBel, s’il pouvait s’impliquer dans la sauvegarde du patrimoine bâti.
« Je suis en lien avec d’autres gens que ce dossier préoccupe, dont Charles Ruest, qui s’intéresse aux ateliers Saint-Louis (ancienne école des Frères du Sacré-Cœur), ainsi qu’avec la Ville. Nous avons une rencontre bientôt. Je m’implique là-dessus avec la Ville de Rimouski, car je veux qu’elle soit dans le coup, et non travailler en parallèle. Je vais m’adresser au maire, Marc Parent. Nous verrons ce que nous pouvons faire ensemble, et ce que je peux faire, moi, pour aider », déclare monsieur LeBel.
Des pertes
Nous avons fait remarquer au député de Rimouski que les Rimouskois se sont montrés très touchés par la menace qui plane sur le patrimoine bâti. « Je suis très, très, sensible à cette question. Il faut conserver notre patrimoine. On a perdu des édifices avec le grand feu de 1950 et il faut protéger ce qu’il nous reste, à Rimouski. »
La pauvreté
Harold LeBel s’est aussi intéressé à notre reportage sur les disparités grandissantes entre la croissance des taxes et le revenu des personnes dont l’indexation est soumise à l’Indice des prix à la consommation (IPC).
« J’ai vu et j’ai lu ça. Effectivement, la pauvreté des gens qui sont seuls s’accentue. Puis le coût de la vie augmente mais le revenu des gens n’augmente pas, ça c’est clair. C’est un dossier que je vais suivre à titre de porte-parole de notre groupe d’opposition en matière de pauvreté. Je vais étudier plus précisément la position qu’on pourrait prendre à ce sujet. Je suis intervenu souvent à ce sujet au parlement, et nous allons creuser plus à fond pour voir ce qu’on peut faire pour interpeller le gouvernement à ce sujet », assure monsieur LeBel.