Stade multisports : Rimouski poursuit les discussions en coulisses
Guy Caron rencontre la ministre du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle CharestGuy Caron a profité des récents Jeux du Québec pour s’entretenir en privé avec la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest. Le maire de Rimouski veut s’assurer du financement du gouvernement Legault dans la construction du stade multisports souhaitée à partir de 2026.
Selon nos informations, la rencontre cordiale a permis à madame Charest de prendre acte du projet dans son ensemble, maintenant évalué à 40 M $.
Cette réunion, à laquelle a aussi pris part la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, permettra à la Ville de se positionner avantageusement lors du lancement d’un nouveau programme de financement pour les infrastructures sportives au Québec, prévu l’automne prochain.
Lors la dernière campagne électorale, la Coalition Avenir Québec a promis d’investir 1,5 milliards de dollars sur 10 ans pour rénover et construire des installations sportives.
Le gouvernement payerait 66 % de la facture de chacun des projets proposés, à concurrence de 10 millions de dollars. Il y a trois ans, Québec avait toutefois refusé de financer la construction du stade multisports de Rimouski, estimée à ce moment à 35 M $.
Cette fois, madame Blanchette-Vézina doit s’assurer du suivi avec Guy Caron afin que Rimouski ne rate pas son coup.
Déjà 21,5 M $ réservés
Lors de l’adoption de son Programme quinquennal d’immobilisations (PQI) 2024-2028, en juin dernier, la Ville de Rimouski a confirmé qu’elle réservera 21,5 M $ pour l’érection du futur stade multisports. Elle espère ensuite des contributions d’Ottawa et de Québec.
Prévue au nord de la piste athlétisme du Complexe sportif Guillaume-Leblanc, l’infrastructure permettra la pratique du soccer, de l’athlétisme et de la gymnastique 12 mois par année. Elle servira aussi au baseball et au football.
En raison des coûts, Rimouski souhaite réaliser son projet par étapes et établir des partenariats avec les institutions scolaires pour partager les coûts. Or, l’UQAR et le Cégep n’entendent pas mettre les mains dans leurs poches pour participer au financement de cette infrastructure.
Avec une population deux fois et demi moins populeuse que Rimouski, la Ville de Rivière-du-Loup possède son complexe intérieur, le Stade Premier Tech, depuis 2016.