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Trois édifices locatifs à plus 37%!

Dossier évaluation municipale à Rimouski
Des édifices à logements du boulevard Arthur-Buies à Rimouski (Photo journallesoir.ca)

Les propriétaires de trois immeubles à logements de Rimouski doivent avoir sursauté en recevant récemment leur avis de nouvelle évaluation municipale et leur compte de taxes.

Le budget 2020 de la Ville de Rimouski a vu l’entrée en vigueur d’un nouveau rôle d’évaluation triennal. Le journal le soir a consacré une série d’articles à ce sujet, faisant valoir le mécontentement et l’étonnement de certains propriétaires de résidences face à la nouvelle évaluation de leur propriété.

Selon une recherche-maison effectuée à l’aide des outils disponibles sur le site Internet de la Ville de Rimouski, presque 60% des 91 résidences unifamiliales étudiées ont connu des augmentations de valeur, ayant un impact sur les comptes de taxes des contribuables concernés; tandis que d’autres se plaignent de voir la valeur de revente de leur résidence en prendre pour leur rhume, à environ -10%.

Immeubles locatifs

Un propriétaire de logements locatifs a proposé au journal le soir d’en faire autant pour ce type de propriétés. Notre collaborateur et recherchiste Jean-François Deschênes, un gestionnaire à la retraite qui s’intéresse à la fiscalité municipale, a analysé les variations de valeur de 28 immeubles locatifs, un peu partout sur le territoire urbain de la ville.

Il en ressort que trois édifices voient leur valeur augmenter de 37%. Pour six autres, la croissance varie de 1,5% à 11,2%. Dix propriétés sont dans la strate de 0% à +1,5%. Huit connaissent des baisses allant jusqu’à 6,9% et enfin, la valeur d’une propriété a connu une chute de 13%.

Voir le tableau ci-joint.

Conclusions

Les gens d’affaires étant par définition discrets, aucun des quatre propriétaires contactés n’a voulu élaborer sur sa situation publiquement. Notre collaborateur recherchiste en tire cependant certaines tangentes.

« Le second échantillonnage démontre encore une fois que 60% des propriétés connaissent des hausses de plus de 6%. Et encore une fois, cela devient difficile de croire la version de la Ville à l’effet que les contribuables enregistrent une hausse moyenne de 4,1 % de leur compte de taxes. »

Il apporte ici ses principales conclusions pour l’ensemble de la recherche :

« Dans le locatif, un secteur, sur le boulevard Arthur-Buies, où il y a des 10 logements, est particulièrement frappé. Je constate aussi des hausses générales dans Sacré-Cœur et Nazareth. Au plan résidentiel, la plupart des résidences se situant entre 150 000 $ et 200 000 $ ont connu des augmentations. On parle de 5 000 $, 6 000 $ ou 10 000 $. Il y a des « poches » de rues où les maisons sont plus affectées, dans certains districts, notamment dans les rues du Bosquet et des Peupliers, dans Sacré-Cœur, et sur la rue des Coprins, dans Sainte-Odile. »

« J’ai vu aussi des baisses de 10% sur des maisons de 400 000 $ et plus. Ça donne l’impression que si on applique une baisse de 30% à un endroit, on en viendra à compenser le rôle d’évaluation avec trois maisons à plus 10%. C’est du moins l’impression que ça donne. »

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