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Des bancs d’école à ceux du parlement en quelques mois

Maxime Blanchette-Joncas tient à combattre le décrochage. (Photo: courtoisie Cabaret de la Diversité-Mathieu Gosselin)

S’il y en a un qui es bien placé parmi les personnalités publiques rimouskoises pour parler de persévérance scolaire, c’est bien le député fédéral de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.

Le journal le soir poursuit sa série d’articles sur le sujet, dans le cadre d’une collaboration initiée par le Cabaret de la Diversité et le Club de boxe Pro-Am, à l’occasion des Journées de la persévérance scolaire qui se déroulent cette semaine.

Monsieur Blanchette-Joncas, originaire de Rimouski, a complété ses études universitaires en administration des affaires tout juste le printemps dernier, à l’UQAR, à peine quelques mois avant de devenir le député fédéral de Rimouski en succédant à Guy Caron.

Auparavant, il est passé par le parcours sports-études de l’école du Mistral de Mont-Joli, savourant les plaisirs du football tout en poursuivant son développement académique.

 « Assez difficile »

Puis, comme il lui manquait un cours de mathématiques pour occuper un emploi qui l’intéressait chez TELUS, il s’est inscrit à la formation professionnelle. Enfin, une fois sa formation secondaire complétée, il est retourné aux études après avoir commencé à travailler. Tout cela en aura valu largement la peine, puisque malgré quelques sursauts, il possède maintenant un baccalauréat et occupe un poste politique important.

« Quand on m’a approché pour ce témoignage, cela m’a touché directement. Même pendant la campagne électorale, je suis allé rencontrer des jeunes avec l’organisme JE RACCROCHE. Je suis content de témoigner de mon parcours. Ça a été assez difficile au secondaire. J’ai échoué des cours et j’ai dû faire du rattrapage, mais quand je regarde le tout, je réalise que tout ça m’a permis de devenir l’homme que je suis aujourd’hui. Dès qu’on échoue un cours, cela se répercute sur notre cheminement. »

Patience et résilience

« Au fil des années, j’ai appris à ne pas avoir peur de demander de l’aide, même si ce n’est pas évident. C’est une autre forme de persévérance. C’est humain et c’est normal d’avoir des échecs et des craintes. J’ai développé une formule de persévérance si on veut, un « mantra », qui se résume en trois mots : patience, rigueur et résilience. La décision de faire mon secondaire 5 à Mont-Joli a été difficile à prendre mais elle a été bonne, car c’est un geste que j’avais posé pour ne pas décrocher, justement », témoigne-t-il encore.

Le sport

Le sport peut être un grand allié, selon ce qu’a appris monsieur Blanchette-Joncas. Et les entraîneurs sportifs aussi.

Ailier rapproché sur l’attaque de l’équipe de l’école de Mont-Joli, Maxime Blanchette-Joncas, a trouvé dans le football scolaire plusieurs formes d’apprentissage. En plus de capter des passes et de courir avec le ballon, son rôle était aussi d’éclaircir le passage pour les demis à l’attaque en bousculant la défense adverse.

 « Prendre une heure pour aller à l’école en autobus et une heure pour revenir, ça donne du temps pour se motiver à poursuivre. Mon esprit de leadership était déjà là. J’ai assumé des rôles de capitaine dans des équipes sportives. J’ai aussi joué au hockey et au soccer. Le sport aide à s’épanouir et à s’accrocher. », confirme le député.

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