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Nouvelle de 18 h

Raynald Dufour souhaite toujours développer Val-Neigette

Et il est ouvert aux propositions
Il y a encore du monde qui fréquente Val-Neigette pour pratiquer le ski ou la planche, mais en remontant les pentes à pied ou avec des peaux d’ascension. (Photo courtoisie Christian Boudreau)

Le propriétaire de Val-Neigette, Raynald Dufour, a l’intention de relancer les activités de la station de sports d’hiver située dans le district Sainte-Blandine, à Rimouski.

Non seulement il prétend que Val-Neigette peut attitrer encore des skieurs et des planchistes, mais il entend y aménager un ciné-parc et un camping pour y ajouter un volet estival. De retour d’un voyage d’affaires de deux semaines, monsieur Dufour a été joint par le journal le soir cet après-midi, afin de recueillir ses réactions sur l’intérêt suscité par la publication d’un dossier au sujet de Val-Neigette dans nos pages, au cours des derniers jours.

 « S’il n’y avait pas eu la crise de la COVID, j’aurais opéré la station cette année. Notre tracteur à chenilles BR400 est en bon état et le remonte-pente est fonctionnel. Je sais qu’il y a encore beaucoup de gens qui pratiquent le ski et la planche à Val-Neigette, même aujourd’hui. Il y en a tout le temps! On ne les empêche pas de le faire, car on aimerait les revoir comme clients la saison prochaine. Mon intention est de louer la station à un couple de gens solvables et motivés qui l’aurait opéré. On s’enlignait pour le faire, mais le 1er novembre dernier, j’ai décidé de tout arrêter à cause de la crise sanitaire du coronavirus. Ça n’avait aucun sens de se lancer là-dedans avec toutes les contraintes que ça impliquait », tranche monsieur Dufour.

Pour bon nombre de gens, le plaisir était de retour à Val-Neigette, aujourd’hui. (Photo: collaboration spéciale, Christian Boudreau)

Perdu de l’argent

« Je suis content que nous ayons pris la décision de ne pas rouvrir la station, car les opérateurs auraient certainement perdu de l’argent, puisqu’on ne pouvait rendre accessible ni le bar ni le restaurant. En plus, on a manqué de neige. À partir de ce printemps, je veux me lancer sur un projet de ciné-parc et de camping. Je vais avoir besoin d’une collaboration de la Ville pour les infrastructures et je vais l’obtenir », ajoute-t-il.

Le contexte est plus favorable à une acquisition par un organisme public. Lorsqu’on lui souligne que des municipalités et des MRC, comme celle de La Mitis pour le Mont-Comi, sont de plus en plus intéressées à faire du développement touristique parce que des subventions sont disponibles, il répond qu’il est au courant.

« Je sais que certaines stations ont obtenu beaucoup de subventions, mais dans le privé, c’est beaucoup plus difficile. Ça crée de la concurrence déloyale. »

Raynald Dufour lorsqu’il a pris possession des lieux en 2009. (Photo: archives)

Écouter

Monsieur Dufour mentionne qu’il est toujours intéressé à écouter les éventuelles offres qu’on pourrait lui déposer. « Je serais disposé à écouter si on me présentait une proposition d’achat. Je suis disponible. Je passe le printemps et l’été ici. »

Rappelons que la valeur foncière de Val-Neigette est évaluée à 1,1 M$.

Les éventuels résultats de la prochaine campagne électorale municipale, notamment à Rimouski, pourraient contribuer à changer la dynamique qui prévaut entre la Ville et Val-Neigette. Bien que réticent puisqu’il s’agit d’une entreprise privée, le candidat à la mairie, Guy Caron, se dit ouvert à l’idée d’écouter toute proposition qui permettrait de remettre Val-Neigette sur ses rails et aux citoyens d’en profiter.

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