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« L’effet Petry », à l’image de Gibson et des Dodgers de ‘88

Paul Byron n’a peut-être que deux buts à sa fiche depuis le début des séries, mais il a réussi des filets d’une importance inestimable. (Photo: Facebook-LNH)

Vous connaissez l’histoire du célèbre coup de circuit de Kirk Gibson des Dodgers de Los Angeles lors de la finale des ligues majeures du baseball en 1988?

Les Dodgers, les négligés de la série, affrontaient les puissants Athletics d’Oakland. Gibson, rayé de l’alignement à la suite d’une blessure aux jambes, a fait une apparition surprise lors du premier match comme frappeur suppléant, claquant un circuit et franchissant les buts en boitant. Pour chaque élan effectué auparavant, Kirk Gibson lâchait des cris de douleur.

C’est un moment que plusieurs considèrent comme le plus important de la riche histoire sportive de la ville de Los Angeles. Il a su inspirer ses coéquipiers par son courage et l’équipe le remercia en remportant le championnat, à la surprise de tous.

Parallèle

Permettez-moi de faire un parallèle ici avec ce qui est arrivé, hier, dans le cas de Jeff Petry et du Canadien en demi-finale de la coupe Stanley, contre les Golden Knights de Las Vegas.

Inséré dans la formation partante à la toute dernière seconde, il a joué tout le match avec une main endolorie et les yeux injectés de sang, résultat de conjonctivites. C’était une image frappante et je suis certain que cela peut expliquer le début canon de la troupe de Dominique Ducharme dans le match numéro 2. Appelons ça l’effet Petry. 

Danault gagne des points

Les 40 dernières minutes du match n’ont pas été faciles, mais le Canadien a tenu bon. Phillip Danault méritait sa pointe de pizza après le match pour son travail remarquable dans le cercle de mise en jeu. Il est indispensable dans ce rôle et on peut imaginer que ce sera un argument de poids lorsque viendra le temps de négocier un nouveau contrat cet été.

Danault n’est pas un marqueur, mais il occupe un rôle extrêmement important chez le Tricolore. Après une saison somme toute assez décevante, il prouve son utilité lors de ces séries. Son agent doit s’en frotter les mains.

Marc Bergevin est en lice pour le trophée Jim-Gregory. -Photo: Facebook-LNH
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