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Groupe FARI négocie avec des congrégations religieuses

Le projet de Groupe FARI représentait un investissement d’environ 20 M$, selon ses promoteurs. (Photo Ville de Rimouski)

« Des échanges ont lieu depuis un moment entre le Groupe FARI et les communautés religieuses en vue de leur offrir un certain nombre de places au sein du projet. Les Ursulines de l’Union canadienne, Les Filles de Jésus et Les Servantes de Notre-Dame Reine du Clergé analysent la possibilité de s’y installer. Les discussions, qui sont menées sur la base de la bonne foi et en toute confidentialité, sont toujours en cours et aucun contrat n’a officiellement été signé entre les parties », indique l’entreprise dans un communiqué.

Si une entente est signée entre les congrégations religieuses et le Groupe FARI, les sœurs occuperaient environ 50 % des 174 unités (118 logements et 56 chambres de soins dédiées à une clientèle en perte d’autonomie).

Le journal le soir avait publié une nouvelle à ce sujet le 20 septembre.

La firme précise que toutes les religieuses et le personnel en poste à Rimouski et Lac-au-Saumon ont été avisés plus tôt aujourd’hui des discussions qui ont été engagées entre le Groupe FARI et les communautés. En raison de la diminution du nombre de membres d’année en année et de leurs besoins grandissants pour des soins de santé plus spécialisés, la recherche d’un nouveau milieu de vie adapté à leur réalité devient urgent pour elles. La moyenne d’âge des membres des congrégations impliquées dans les pourparlers est de plus de 87 ans.

Âge vénérable
« Nos sœurs ont atteint un âge vénérable et nous nous devons de préserver leur sérénité en évitant de créer des attentes ou de les insécuriser, comme c’est le cas également pour notre précieux personnel. Les discussions avancent bien. Nous souhaitons poursuivre celles-ci de façon confidentielle pour le moment », a précisé Sœur Cécile Dionne, supérieure générale des Ursulines.
Pour Dany Chassé, directeur général et associé du Groupe FARI, il serait prématuré de s’avancer davantage sur la nature d’une éventuelle entente avec les congrégations religieuses à cette étape-ci.
 
« Cependant, la teneur de ces pourparlers ne change rien à l’importance que nous accordons au fait d’offrir des unités pour l’ensemble de la population aînée rimouskoise, y compris les personnes laïques. Nous demeurons convaincus que ce projet propose un milieu de vie parfaitement intégré au quartier et qu’il est essentiel pour répondre aux besoins de la population vieillissante qui souhaite demeurer dans son milieu », assure-t-il, précisant que les discussions passées et à venir vont demeurer confidentielles, « comme dans toute entente similaire. »
  
Un milieu de vie intégré
Groupe FARI et ses partenaires rappellent qu’ils ont conçu un projet de résidence pour aîné·e·s dont la hauteur varie de quatre à six étages. Des aires de stationnement (84 cases) sont prévues du côté opposé aux résidences voisines. Des jardins, balançoires et espaces gazonnés ont également été pensés pour accroître le bien-être des futurs résident·e·s.
 
Au cœur du projet, Groupe FARI soutient avoir pris soin de considérer les aspects suivants pour favoriser son intégration harmonieuse au quartier en projetant : -une construction en une seule phase (14 mois), réalisée dans le souci de préserver le plus possible la quiétude des résidents du secteur ; -un bâtiment adapté afin de préserver l’intimité du voisinage et de respecter le bâti existant ; -peu d’impact sur la circulation locale ; -la conservation et l’amélioration des haies et des arbres aux pourtours du site ; -une gestion responsable du déneigement et des eaux de pluie ; des résidents paisibles ; -de demeurer à l’écoute des préoccupations et des commentaires des voisins.

Les associés de Groupe Fari: Israël Castillo, Nick Doucette et Dany Chassé. (Photo: courtoisie)

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