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Nouvelle de 18 h

Mélanie Bernier dément les rumeurs du dossier FARI

La conseillère municipale demeure prudente
Mélanie Bernier, lors de son assermentation, en novembre, en présence du greffier, Julien Rochefort-Girard, à gauche. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

La conseillère du district Saint-Pie-X, Mélanie Bernier, dément des rumeurs la concernant, en rapport avec le dossier du projet de Groupe FARI dans son quartier.

Étant à l’affût des développements dans ce dossier majeur qu’il suit depuis les tout débuts, le journal a été informé la semaine dernière de deux rumeurs concernant madame Bernier et le dossier FARI. Le projet de construction d’une résidence pour aînés de quelque 20 M$ est temporairement bloqué en raison d’une demande d’injonction déposée devant les tribunaux par des résidents de Saint-Pie-X, Lyne Larrivée, Vicky Rousseau, Serge Basque et Steve Rousseau. Le maire, Guy Caron, et la conseillère Bernier invoquent cette situation pour ne pas commenter le dossier.

Madame Bernier a même déclaré qu’elle se retirait des éventuelles discussions du conseil municipal à ce sujet. Elle se retrouve dans une position d’éventuel conflit d’intérêts, puisqu’elle habite à proximité. Lors de la première assemblée du conseil municipal, celui-ci a par ailleurs accepté une prolongation de l’offre d’achat du terrain convoité par FARI sur la rue des Flandres. Cette offre est maintenant valide jusqu’au 30 juin prochain. On peut présumer que le conseil est prêt à se rendre à cette date en attente des développements dans ce dossier.

Impliquée?

Une première rumeur qui nous est parvenue mentionne que madame Bernier serait l’une des 25 personnes qui auraient accepté de se partager la facture des procureurs des opposants, même si son nom ne figure pas sur la plainte. La seconde voulait que madame Bernier serait conseillée par l’ancienne candidate à la mairie, Virginie Proulx, pour défendre sa position dans ce dossier.

Madame Bernier nie fermement ces deux informations, tout en rappelant qu’elle s’est retirée du dossier et ne peut pas faire de commentaires. Elle se retrouve dans une position embarrassante car elle aurait bénéficié du vote d’un certain nombre d’opposants au projet de FARI. Madame Bernier a déclaré au début de la campagne qu’elle était en faveur du projet, mais pas sur le site retenu.

Mélanie Bernier, en entrevue avec les médias, à l’issue de la cérémonie d’assermentation des élus municipaux. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Pas de contacts

« Pas du tout! Je n’ai jamais déboursé un sou pour cette cause. Ce ne sera pas le cas non plus. Il ne faut pas m’accorder plus d’importance que j’en ai. Je ne suis qu’une conseillère », répond Mélanie Bernier à la première question. « Madame Proulx? Non, pas vraiment. Je n’ai pas de contacts avec madame Proulx et j’ai bien mentionné au début de la campagne que je n’avais pas de lien avec elle. Je ne la connais même pas. Je ne sais pas qui vous fournit ces informations, mais je vous invite à la prudence, car la personne qui vous a dit ça est complètement dans le champ », tranche-t-elle à la seconde.

Mélanie Bernier croit être victime d’acharnement de la part de ses détracteurs.

Le projet de Groupe FARI représente un investissement d’environ 20 M$, selon ses promoteurs. (Photo: Ville de Rimouski)

Assemblée de ce soir

Par ailleurs, le nouveau conseil municipal tient sa seconde assemblée ce soir. Il y sera notamment question de la poursuite du développement résidentiel du secteur des Constellations, dans Sacré-Cœur. Également, on y étudiera une demande d’autorisation pour des travaux d’eau potable au Domaine Floravie, sur la pointe Santerre, à la rivière Hâtée. Des ententes sont également à conclure avec l’organisme COSMOSSS (Communauté ouverte et solidaire pour un monde outillé, scolarisé et en santé), notamment.

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