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Un projet artistique sur les femmes et leur identité

Élyse Argouarc’h (Photo courtoisie Sébastien Rabouin)

Le Carrefour de la littérature, des arts et de la culture (CLAC) de Mont-Joli reçoit 21 500 $ du programme de partenariat territorial du Bas-Saint-Laurent pour réaliser REMARQUABLES-femmes-identité-kasàlà, un projet réunissant des artistes féminines de la région qui créeront notamment des récits poétiques sur leur pratique et leur identité.

« Nous déposons un projet presque chaque année dans ce programme géré par le Conseil des arts et des lettres du Québec, en collaboration avec les MRC et les villes du Bas-Saint-Laurent. Cette année, nous avons eu envie de travailler avec des femmes, en médiation, avec des échanges enrichissants et cela nous a amenés à vouloir travailler autour du kasàlà qui est une poésie d’origine africaine, une poésie de louange qu’on peut faire à quelqu’un d’autre, mais aussi à soi-même », indique la chargé de projet qui débouchera sur une exposition cet été, Annie Landreville.

Il commence à y avoir une petite tradition de kasàlà dans la région de Rimouski. Élyse Argouarc’h, travaille le kasàlà dans sa pratique du slam et de la poésie. Elle travaille notamment avec Jeanne-Marie Rugira, enseignante à l’UQAR. « Nous voulions travailler avec ces deux artistes et former un groupe autour d’eux. Nous voulions travailler avec des femmes qui ont une pratique en arts et en médiation et une relation à l’autre et des femmes qui ont eu des questionnements identitaires. Au CLAC, nous avons toujours des thématiques d’ouverture des gens les uns envers les autres », souligne Mme Landreville.

Un beau groupe de femmes

Les responsables ont donc cherché des femmes ayant le profil recherché. « Nous avons rapidement trouvé ces femmes remarquables que nous voulions », précise Mme Landreville.

Le projet sera chapeauté par Élyse Argouarc’h, autrice de la relève, à la direction littéraire du projet. Elle travaillera avec Nadia Gagné, artiste multidisciplinaire de la relève s’intéressant à l’identité, Lisan Chng, artiste en arts visuels d’origine asiatique, Anna Cone, artiste musicienne originaire du Texas, Jeanne-Marie Rugira, chercheure universitaire originaire du Rwanda, poète, Patricia Posadas, autrice, enseignante née en Algérie et la photographe Laurie Edwige Cardinal. « Nous avons formé une espèce de communauté d’esprit avec ces femmes-là », lance Annie Landreville.

Des ateliers de kasàlà

Pour le projet, Élyse Argouarc’h va donner des ateliers de kasàlà à ces femmes et Laurie Edwidge Cardinal va faire des photographies et documenter le projet. « Nous avons demandé aux participantes de se prêter au jeu du kasàlà afin qu’on puisse voir à quel point ces femmes sont remarquables. Il va y avoir un volet exposition en photos et en textes. Nous allons aussi enregistrer les participantes qui vont lire leurs textes », indique Mme Landreville.

Les premières rencontres pour les ateliers se tiendront en mars et en avril. Normalement, le vernissage devrait avoir lieu vers la mi-juin. L’exposition sera accessible tout l’été.

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