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Nouvelle de 17 h

La famille Sirois fête 65 ans de réussite

Bruno, Guillaume, Alexina et Nelson Sirois. (Photo: courtoisie)

Un pilier de l’économie rimouskoise avec ses quelque 70 employés à temps plein et à temps partiel, le Marché Métro Sirois, célèbre ses 65 ans cette année.

Une journée d’activités spéciales a permis de souligner l’événement et connu beaucoup de succès, samedi dernier. Le caractère familial et local de cette entreprise qui a remporté plusieurs prix au Gala reconnaissance de la Chambre de commerce explique en bonne partie sa longévité.

Après Cécile Bernier et Jean-Baptiste Sirois, qui ont ouvert le premier Marché Sirois au 308 de l’avenue Rouleau, en 1957, trois de leurs quatre fils, Valmont, Nelson et Bruno, ont pris la relève et occupé différents rôles au sein de l’entreprise. En 1983, celle-ci ouvrait un supermarché ultramoderne de 18 000 pieds carrés au 465, boulevard Saint-Germain. Depuis 2010, Guillaume, fils de Suzie Saint-Gelais et de Bruno Sirois et Alexina, fille de feu Johanne Fraser et de Nelson Sirois, se sont impliqués dans l’entreprise pour finalement en devenir aujourd’hui copropriétaires. Leur cousin Dominic est directeur adjoint.

Jean-Baptiste Sirois, le patriarche. (Photo: courtoisie)

Troisième génération

À une époque où certaines entreprises ferment ou passent à des mains étrangères par manque de relève, le fait que le sang des Sirois coule toujours dans les veines du commerce est la plus grande source de fierté de Nelson.

« Avoir sa fille ou son fils dans son entreprise avec soi, puis assister à son évolution pour la voir finalement devenir copropriétaire de Métro Sirois, je crois bien que c’est ce que souhaite tout bon père de famille et j’en suis évidemment très fier. On sait que nos parents avaient beaucoup à cœur l’aspect familial de notre entreprise et on a pris la relève en essayant de maintenir cet esprit. C’est bien agréable de le vivre à notre tour; c’est quelque chose. Ce ne sont pas des étrangers qui s’occupent de la poursuite de nos affaires, c’est notre troisième génération. Il y a lien affectif. De plus, nos enfants nous ont vu eux aussi combien nous avons grandi dans ce contexte, vu qu’on était travaillants. Finalement, c’est vraiment quelque chose qu’on souhaitait d’avoir une relève familiale », dit celui qui a œuvré 40 ans au sein du commerce.

Monsieur Sirois père et ses fils Bruno, Nelson et Valmont.

Nelson a pris sa retraite en 2018. Il tente de maintenir une forme physique optimale et profite des joies de l’été en faisant du camping. « Je ne m’ennuie pas. Je m’entraîne en gymnase trois fois par semaine et j’essaie de demeurer actif, toujours. »

Dans la même veine

Pour Bruno, la pérennité de l’entreprise est en bonne partie attribuable au fait qu’un membre de la famille propriétaire de l’entreprise a toujours été présent pour répondre personnellement aux demandes des clients. « Nous sommes très fiers de cet accomplissement : une entreprise qui atteint 65 ans en santé. Il faut dire qu’on est allé à la bonne école. Nos parents nous ont initiés aux affaires et ils nous ont suivis dans notre cheminement au sein de l’entreprise. Je suis très heureux de voir que ça se poursuit dans la même veine, avec les mêmes valeurs familiales. On est super fier de ça! »

Bruno est retraité depuis 2017 et on lui connaît une certaine passion pour le golf!

Bruno et Nelson Sirois. (Photo: courtoisie)

Jamais à reculons

« Je n’ai jamais vu mon grand-père, mon père ou quelqu’un d’autre de la famille rentrer au travail à reculons. Je n’ai donc pas pris la relève à reculons. Leur exemple fait en sorte que Guillaume et moi, on aime être avec notre monde : nos clients et nos employés. Ils nous ont légué non pas un poids, mais une certaine responsabilité d’être à la hauteur de leur exemple. Nous avons une réputation de convivialité et de service personnalisé à défendre. Nos prédécesseurs ont bien tracé la voie. Pour moi, c’est super important de poursuivre les activités du commerce dans la même lignée de service à la clientèle et de service personnalisé. C’est ce qui a fait le succès de Métro Sirois et c’est primordial. Car après tout, c’est notre clientèle qui fait en sorte que nous sommes toujours là. Tout ça me tient à cœur jour après jour », commente Alexina.

« Je suis heureuse dans mon travail. La passion est l’une des clés du succès. D’ailleurs, je n’étais pas prédestinée à prendre la relève au départ, mais quand l’occasion s’est présentée, j’ai sauté à pieds joints dans l’aventure », renchérit la jeune entrepreneure.

Implication

Ce 65e anniversaire est aussi celui de l’implication socio-économique, alors que Guillaume agit comme président de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette.

« Quand on regarde ce que nous sommes devenus aujourd’hui, on voit que depuis ce qu’on était en 1957, les affaires ont bien changé, mais certaines valeurs plus fortes que les autres demeurent : la proximité avec la communauté, avec nos clients, avec nos employés. C’est vraiment agréable de constater dans le contexte de notre 65e anniversaire que malgré tous les changements d’époque, on a été capable de garder ces valeurs à l’avant-plan. Le facteur humain, la proximité avec la clientèle, on espère ne jamais s’en détacher. »

Le petit marché de l’avenue Rouleau ouvert en 1957. (Photo: courtoisie)

On compte des employés de tous les âges parmi les quelques 70. « Je pense qu’on en a de 12 ans jusqu’à 70 ans. Ce sont tous des actifs à leur façon. Alexina et moi assurons une présence permanente, également. Tous les jours, un ou l’autre ou les deux copropriétaires sont disponibles. On est ouvert sur sept jours et on s’implique dans notre commerce au jour le jour. On essaie de prêcher l’exemple », exprime finalement Guillaume.

En 1983, le secteur de Nazareth était beaucoup moins dense qu’aujourd’hui. On aura vu venir du côté de la direction. (Photo: courtoisie)
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