500 « tickets » de plus

La Ville de Rimouski a amorcé il y a un peu plus d’un an le déploiement d’un nouveau système en ce qui a trait aux espaces de stationnement commerciaux.

Rappelons qu’au début de l’été 2021, Rimouski retirait 170 parcomètres traditionnels qui acceptaient encore les 25 sous pour un système se voulant nettement plus moderne, avec des horodateurs dits intelligents.

Ceux-ci permettent d’effectuer des analyses sur la provenance et les habitudes des usagers. Ils permettent également de « suivre » l’usager d’un espace de stationnement à l’autre. Ils permettent aussi d’assurer un contrôle plus serré du va et vient avec le numéro de plaque d’immatriculation.

Ajustements

On a tenu par la suite une période d’ajustement, notamment lorsque les mesures sanitaires étaient encore en vigueur, selon ce que rapportait le Journal Le Soir trois semaines plus tard.

Grande différence

Le Journal Le Soir a effectué de nombreux reportages en lien avec la circulation ces derniers mois. Dès qu’on se présente au centre-ville, impossible de ne pas voir l’une des 20 bornes qui permettent de faire de paiement. C’est tout un monde de différence entre les « trente sous » et le « paypal »!

L’auteur de ces lignes s’est interrogé à savoir si les automobilistes effectuent leurs paiements sans maugréer devant la technologie, ce qui, à première vue, se traduirait par une stabilité du nombre et de l’émission des constats d’infraction; ou si l’adhésion se fait difficilement, ce qui devrait se traduire par une hausse marquée des constats d’infraction.

Les chiffres

Les chiffres qui nous ont été fournis sur demande par le Service des communications de la Ville démontrent une stabilité de 2019 à 2021, mais une hausse marquée de presque 500 constats d’infraction de plus en 2022.

• 2358 constats en 2019
• 2265 constats en 2020
• 2265 constats en 2021
• 2705 constats en 2022

« Une mise en garde, cependant : les années 2020 et 2021 sont moins représentatives avec la baisse de fréquentation du centre-ville en raison de la pandémie », prévient Frédéric Savard, du Service des communications de la Ville. La différence aurait donc pu être moins importante entre 2021 et 2022.

Abonnés

D’autre part, monsieur Savard précise que la Ville dénombre présentement plus de 5000 personnes abonnées à l’application mobile RikiP$.  

« L’application connaît du succès : elle est facile d’utilisation et permet de payer et prolonger son stationnement en quelques secondes seulement », estime monsieur Savard.

Lacune

Il y a une lacune dans le système, il nous semble, pour les personnes qui aiment utiliser leur carte de débit pour effectuer leurs opérations, mais se méfient tout de même un peu de la technologie. L’automobiliste peut effectuer un paiement par « paypal » en présentant sa carte bancaire, mais pas par débit, avec un code.

Or, il y a des institutions financières qui recommandent à une certaine clientèle ne pas utiliser « paypal ». Ce système ne demande pas de code de sécurité, simplement de passer la carte sur un détecteur. Une carte retrouvée peut être rapidement détroussée! C’est une option qu’on peut désactiver à sa banque ou à sa caisse.

Eau douteuse d’une canalisation

Dans un autre dossier, la Ville n’est pas encore en mesure de statuer sur la toxicité ou non d’une eau usée aux caractéristiques douteuses retrouvée près de la marina et d’une conduite de la Ville, par une citoyenne, dimanche dernier.

 « Avec les fortes marées des derniers jours, notre équipe des Travaux publics a dû retarder légèrement son enquête sur la problématique rapportée dans l’article de mardi. De nouvelles vérifications seront effectuées ce week-end. Nous aurons une confirmation d’ici la séance du conseil municipal de lundi soir prochain », note monsieur Savard.