Le retour de Joël Perrault à Baie-Comeau
Le Drakkar accueille l’Océanic pour son ouverture localeLa rivalité entre l’Océanic et le Drakkar risque fort de s’intensifier au cours des deux prochaines saisons alors que les deux équipes sont sur des années de performance.
Elles ont d’ailleurs toutes les deux amorcer leur saison avec deux victoires en fin de semaine dernière. La table est donc mise pour les affrontements de vendredi soir et samedi après-midi au Centre Henry-Leonard à l’occasion du week-end d’ouverture locale du Drakkar.
« Deux matchs à Baie-Comeau, on s’attend à deux gros matchs, c’est leur partie d’ouverture, eux aussi ont un bon début de saison », avance Joël Perrault.
Pour le nouvel entraineur-chef de l’Océanic, ce sera un retour là où tout a commencé au hockey junior en septembre 2000.
« Je serai à Baie-Comeau pour la première fois depuis 2008 alors que j’y étais en tant que président d’honneur d’un tournoi de golf. Il y aura un côté nostalgique pour moi. Je vais arriver et voir les bannières qu’on a gagnées quand j’étais là, les bannières de joueurs qui ont été retirés, celle de Yannick Lehoux et Maxime Fortunus. J’ai joué trois ans là-bas, ce furent trois belles années. Je sais que les gens de Baie-Comeau s’en souviennent », explique-t-il.
Du renfort à la ligne bleue
L’Océanic misera sur un alignement complet à l’exception du blessé à long terme, Jacob Mathieu. Les deux derniers joueurs à des camps de la LNH, Luke Coughlin et Charles Côté, sont rentrés à Rimouski mercredi, à temps pour faire la traversée du fleuve jeudi avant-midi.
« Des choses vont automatiquement s’améliorer avec le retour de Charles et de Luke qui ont beaucoup d’expérience. Ça va faire en sorte que tout le monde va tomber un peu plus dans sa chaise. »
Sa brigade à la ligne bleue devrait être très sollicitée face à une équipe qui a de bonnes munitions en attaque.
« Le jeu défensif est excessivement important pour aider à jouer offensivement. Ça te prend la rondelle. Le Drakkar jouera avec l’énergie de son match d’ouverture et il y aura beaucoup d’excitation. Ils ne seront pas passifs, je connais la foule à Baie-Comeau, elle est capable d’être extrêmement bruyante. Baie-Comeau a une bonne équipe et un bon début de saison, je m’attends à ce que ce soit un match intense avec pas beaucoup d’espace sur la glace. » C’est Vincent Filion qui obtiendra le départ devant le filet vendredi.
La glace est maintenant brisée pour Perrault à Rimouski. Son club a gagné ses deux premiers matchs. « Tout va super bien. Le premier week-end était un peu stressant pour moi, je voulais que ça parte du bon pied. Mais, c’est juste deux matchs. »
Mathis Aguilar
Après avoir participé au camp des recrues des Penguins de Pittsburgh à titre d’invité, Mathis Aguilar a pris part aux deux premières parties de l’Océanic.
« Ce fut une super belle expérience, je ne m’attendais pas à ça. C’est le fun d’être autour des professionnels, de voir leurs habitudes, ce qu’ils font chaque jour pour devenir aussi bons. Ils sont vraiment sérieux. J’ai pu croiser des anciens comme Sidney Crosby », raconte le défenseur qui aura 19 ans en novembre.
« J’ai très bien fait, j’ai reçu de bons commentaires positifs. Comme mes parents m’ont dit, j’avais tout à gagner et rien à perdre, les attentes étaient moins grandes comme j’étais un joueur invité. Je leur ai prouvé de quoi j’étais capable et ils m’ont dit qu’ils étaient très impressionnés par mes performances », poursuit celui qui a pris part à deux des trois parties des Penguins dans un tournoi de recrues.
Drakkar
Aguilar et ses coéquipiers ont maintenant un beau défi devant eux. « Ce ne sera pas facile face au Drakkar. La glace est plus petite, il va falloir jouer physique, Baie-Comeau a un bon début de saison. Leurs joueurs reviennent des camps pros aussi. On sait qu’ils vont être bons et on est prêt à ça. »
Sur l’Océanic, il est encouragé par ce qu’il voit. « On a vraiment une bonne équipe, la chimie est superbe. On va continuer de s’améliorer et je pense qu’on est une équipe qui va compétitionner pour la coupe cette année et l’an prochain. On a de grandes attentes », observe-t-il.