Tristesse au centre-ville
Quel bonheur je ressentais, l’an passé au même moment, à me promener sur la rue Saint-Germain et d’y voir la cathédrale toute illuminée et décorée.
Une crèche y avait été installée sur le parvis de l’église, orné d’arbres de Noël.
À midi et à 18 h on pouvait y entendre l’Angélus et entretemps la musique de Noël, via le clocher, venait égayer la promenade. Je n’oublie certainement pas l’immense verrière sur la façade qui était toute illuminée.
J’y ai vu, à maintes reprises, des petites familles s’approcher de la crèche et expliquer à leurs petits le sens de cette belle fête.
Que se passe-t-il cette année?
La vitalité de l’an dernier au centre-ville n’existe pas. Rien… La noirceur… Un centre-ville mort. Même les marchands doivent le ressentir. Le goût d’aller s’y promener est absent. Que faut-il faire pour que la population réagisse? Comment peut-on accepter une telle situation sans jamais dire un mot? Quelle tristesse!
Faisons-nous entendre…
N’attendons pas que survienne l’irréparable.
Je veux réentendre le Minuit Chrétien avec toute l’intensité, que seul l’orgue Casavant peut nous offrir.
J’ose souhaiter à toute la population un Joyeux Noël malgré le fait que nous soyons tous privés de cet emblème qu’est la cathédrale, ce patrimoine bâti qui nous appartient et qui nous a été confisqué.
L’atout majeur du centre-ville.
Élaine Gagnon
Rimouski