Le parc reste ouvert
Décision suspendue pour l’été
Par 21.06.2022 18:00
La Ville de Rimouski attendra à l’automne pour statuer sur la fermeture du parc Ernest-Lepage sur l’heure du dîner, dans un exercice visant à combattre la délinquance.
Depuis l’automne dernier, les autorités scolaires, policières et municipales ont constaté une recrudescence de la violence dans ce parc situé tout juste au Nord de l’école Paul-Hubert, sur l’avenue Rouleau, mais aussi tout près de l’école Saint-Jean située sur la 2e rue.
Une assemblée d’information tenue par la Ville a permis d’en apprendre un peu plus sur la nature de la délinquance dans le parc. Le conseil municipal avait envisagé de fermer le parc Lepage sur l’heure du dîner afin de mieux prendre en défaut les contrevenants et de rejoindre ainsi leurs parents. La décision a finalement été reportée non plus à une prochaine assemblée, mais à la rentrée.
Par ailleurs, la récente visite de la journaliste du Soir s’est conclue sans avoir constaté d’incident.
L’été
« Le comité comprenant la Ville, la Sûreté du Québec et le Centre de services scolaire des Phares va prendre l’été pour préparer un plan. Quand il était question de le fermer, c’était de le fermer pendant les classes et là, la fin des classes est arrivée, alors ça ne change pas grand-chose. Ça nous donne l’été pour essayer de trouver des solutions », indique le maire suppléant, Rodrigue Joncas.
Projet de la maison du gardien
Rappelons par ailleurs que mesdames Claire Dubé et Chantale Marin poursuivent leurs démarches pour faire en sorte que l’ancienne maison du gardien, située à même le parc Ernest-Lepage, devienne une maison des jeunes. Il ne s’agit pas d’une démarche qui peut être réalisée par la Ville puisque les maisons des jeunes relèvent du réseau des affaires sociales.
Respect
« Ces dames frappent à plusieurs portes et veulent arriver avec un projet concernant la maison du gardien qui pourrait avoir un impact sur la suite des choses. On respecte leurs démarches; on les laisse aller et on verra ce qu’elles auront à nous proposer », mentionne monsieur Joncas.