Forte vague de mécontentement

Pour sa revue de la semaine, Le Journal le Soir ne peut que retenir comme principal fait saillant la vague de mécontentement importante qu’a causé le déploiement du plan de réduction de la vitesse initié par la Ville de Rimouski.

Les explications de la Ville et du conseiller du district Sainte-Odile, Grégory Thorez, membre du comité de circulation, ne semblent pas avoir trouvé une oreille attentive auprès de la majorité de nos lecteurs qui se sont exprimés sur notre page Facebook, au bas de l’article rapportant la concrétisation des intentions déjà dévoilées par la Ville. Si certains citoyens ont posé des questions intéressantes, d’autres se sont montrés carrément odieux dans leurs propos, mais peu importe le genre, il y a des réactions tous les jours, depuis.

Nous nous devons de déplorer les termes parfois durs utilisés par certains à l’endroit des élus et même de l’auteur de ces lignes. Autre point regrettable, certaines personnes se permettent de faire de l’âgisme, tandis qu’il y a bel et bien des moins de 40 ans qui ont demandé ces diminutions des vitesses. Les jeunes parents de Sacré-Cœur, dans le secteur de la montée des Saules, sont certainement très heureux de savoir que la vitesse n’est plus de 70 km/h en arrivant par le boulevard, quand leurs enfants traversent la rue.

De plus, des lecteurs de l’extérieur se sont permis de faire remarquer aux automobilistes d’ici que la tendance est bien à la réduction de vitesse dans les villes du Québec.

Réduction

Le principal aspect du plan rejeté par les récalcitrants est la diminution de la vitesse de 70 km/h à 50 km/h sur le boulevard Saint-Germain, à partir de la rue de la Gare, dans Sacré-Cœur, au Carrefour Rimouski. Il s’agit d’une distance de 8,3 km, sur laquelle la vitesse est uniformisée à 50 km/h, alors qu’elle était de 70 km/h dans trois zones. Pourtant, le Journal Le Soir a tenté l’expérience et la différence de temps entre la rue de la Gare et le Carrefour sur la distance uniformisée à 50 km/h s’est avérée de 24 secondes. La Ville parle d’une différence de temps de moins de deux minutes.

Lundi 13 juin

L’huissier de justice et grand bénévole Pierre Blier annonce qu’il dédiera son 18^e Défi Vélo Plein Air, une randonnée cycliste de plus de 200 km, à son ami l’instructeur de hockey Doris Labonté. La direction du Théâtre du Bic dévoile certains aspects du projet de rénovation en cours.

On fait le point sur les travaux de rénovation du Théâtre du Bic.

Mardi 14 juin

Le Journal Le Soir rapporte que l’ex-directeur de la défunte Coopérative des consommateurs de Rimouski, Normand Dagenais, veut faire annuler l’amende qui lui a été imposée dans sa condamnation pour fraude.

Le maire de Rimouski écarte l’idée de favoriser la construction de logements sociaux sur le terrain de l’ancien centre commercial Cooprix, en raison de la décontamination importante que cela demanderait.

Mercredi 15 juin

La démolition de l’ancien centre commercial la Grande Place ne cause pas de problème de circulation au centre-ville de Rimouski.

Le déploiement du plan de réduction de vitesse de la Ville de Rimouski est amorcé.

Jeudi 16 juin

Ça commence à sentir la saison touristique à Sainte-Luce.

La situation économique locale est perturbée par la crise de la main-d’œuvre… qui est perturbée par la crise du logement.

Vendredi 17 juin

Québec alloue près de 2 M$ à l’organisme TERFA (Territoire d’Expériences Récréatives des Forêts Anciennes) pour la construction d’un bâtiment d’accueil au Canyon des Portes de l’Enfer.

Les députées fédérales de l’Est-du-Québec, Kristina Michaud et Marlène Gill, joignent leurs voix à celle du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, pour dénoncer les problèmes des citoyens qui font des demandes de passeport.