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Nouvelle de 17 h

À boulets rouges sur la Ville

Des Rimouskois impatients
Les 12 membres du conseil municipal de Rimouski, après leur assermentation en novembre 2021. (Photo journallesoir.ca)

La revue de la semaine des actualités du Journal Le Soir pour cette période du 11 au 15 juillet nous amène à constater l’insatisfaction d’une certaine couche de la population envers le conseil municipal élu à Rimouski il y a seulement huit mois.

Que ce soit pour la revitalisation du centre-ville, pour le dossier du projet FARI, pour la (mauvaise?) qualité des terrains de soccer ou pour le projet de la Place des Anciens combattants, des électeurs se font très impatients, sur notre page Facebook, envers l’administration du maire Guy Caron, élu avec une énorme majorité le 7 novembre 2021. Monsieur Caron jouissait d’un appui inconditionnel de la majorité d’entre eux, le soir des élections municipales, ayant récolté 80% des voix.

Cette même administration compte cinq nouveaux venus : Philippe Cousineau-Morin (Saint-Germain), Julie Carré (Pointe-au-Père), Mélanie Bernier (Saint-Pie-X), Mélanie Beaulieu (Le Bic) et Réjean Savard (Terrasse Arthur-Buies).

Immobilisme?

« Sans faire d’âgisme, on est plusieurs à penser que l’immobilisme qui plombe le développement de la ville vient beaucoup de ceux qui tiennent le discours: « J’ai payé pour le terrain de soccer avec mes taxes en 78, je ne payerai pas une autre fois ». Demander au soccer de ralentir ses activités et obliger son équipe collégiale de football à tenir ses entraînements à Rivière-du-Loup ou à Québec, ce n’est pas spécialement créatif comme solution », commente un citoyen, Jean-François Giguère.

Fossé

Comme nous l’avons déjà écrit, le fossé des générations semble se creuser de plus en plus, mais aussi, on entend et lit souvent la comparaison avec Rivière-du-Loup.

« Étrange que Rivière du Loup, une ville de 21 000 habitants ait plus d’hôtels, plus d’infrastructures sportives, un parc industriel riche, un traversier qui fonctionne, une école privée, une maison des aînés beaucoup plus grande que celle de Rimouski, un quai refait à neuf etc!!! Y’a des gens à Rimouski qui excellent pour bloquer ou ralentir des projets », exprime un autre mécontent, Simon Sénéchal.

Nous posons donc aujourd’hui la question : Cette insatisfaction est-elle généralisée ou provient-elle d’un groupe négligeable?

Lundi 11 juillet

La Société protectrice des animaux du Littoral (SPAL) fait le point sur la situation des abandons dans le contexte particulier de la crise du logement, près de deux semaines après la période des déménagements du 1er juillet.

La Chambre de commerce et de l’Industrie de Rimouski-Neigette se dit en accord avec la décision de la Ville de Rimouski de ne pas amorcer de travaux sur la Place des Anciens combattants pendant qu’un autre chantier est en cours à proximité.

Mardi 12 juillet

Un pilier de l’économie rimouskoise avec ses quelque 70 employés à temps plein et à temps partiel, le Marché Métro Sirois, célèbre ses 65 ans cette année.

La Distillerie du St.Laurent annonce l’ouverture de ses nouvelles installations à Pointe-au-Père.

Mercredi 13 juillet

La Ville de Rimouski espère toujours que le projet de résidence pour personnes âgées de Groupe FARI se concrétisera, dans Saint-Pie-X.

L’administration municipale rimouskoise essuie des critiques sévères concernant l’état des terrains de soccer.

Jeudi 14 juillet

L’animateur et fantaisiste Jean Brisson est attristé par le décès de Pierre Marcotte.

Les choses de sont pas claires entre la Ville de Rimouski et la Fabrique, concernant les titres de propriété d’une ou plusieurs parties du terrain de la Place des Anciens combattants.

Vendredi 15 juillet

La 9e présentation des Terrasses Cogeco s’ouvre à Rimouski.

Alors que débute la Semaine de prévention de la noyade, on constate que la moyenne annuelle du nombre de décès par noyade a stagné, depuis 20 ans.

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